tag:blogger.com,1999:blog-291079992024-03-19T05:59:59.382-04:00Une histoire ...El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.comBlogger35125tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-31798941018763858302015-01-08T09:18:00.001-05:002015-01-08T09:18:19.337-05:00<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1orfuEWwDHbDZ0-RCKD1yOsA-lfReb9_AD6w3JtjQW09m-hW_FrkVqLB6uYyBv99NBZ0ibFZ7Vb9bzLCdbxg_F-m3Evt6-XGAYCkoz-h_DhpBa5Lj0Uw3ViHCDW45a33uYtGr/s1600/jesuischarlie.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1orfuEWwDHbDZ0-RCKD1yOsA-lfReb9_AD6w3JtjQW09m-hW_FrkVqLB6uYyBv99NBZ0ibFZ7Vb9bzLCdbxg_F-m3Evt6-XGAYCkoz-h_DhpBa5Lj0Uw3ViHCDW45a33uYtGr/s1600/jesuischarlie.png" height="320" width="314" /></a></div>
<br /></div>
El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-31460291222485861732014-01-16T08:33:00.002-05:002014-01-16T08:33:30.047-05:00<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Tiens j'ai fait un rêve étrange ce matin ...<br />
J'ai rêvé que j'avais un accident de voiture (Je vous préviens au cas ou ...)<br />
Tout est en vrac. Il fait noir, je me souviens que je ne sens plus mes jambes ...ou en fait mon corps même. Seuls mes bras et ma tête semblent mobiles.<br />
Je n'ai pas mal. Je me sens juste fatigué. Je regarde vainement autour de moi mais je ne vois strictement rien !<br />
Au lieu de crier à l'aide ou d'essayer de bouger, je me dis : Tiens, cela va me permettre de me reposer!<br />
<br />
Je ferme les yeux.<br />
Je me sens aspirer.<br />
<br />
Ça y est. Ça y est.<br />
Ça y est.</div>
El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-32217810222177740322014-01-09T01:15:00.000-05:002014-01-16T23:20:13.716-05:00Chapitre XXIV : Stabat Mater y Alisation <div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<span style="background-color: black; color: white;"><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_1755" style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_1754" style="font-size: 12pt;"><br /><br /><br />L’impact fut brutal.<br />Bien évidemment, la ré-matérialisation se fit quelques microsecondes avant le point de chute, ce qui fait que j’eus entièrement le temps de bien sentir les terminaisons nerveuses recevoir le signal de percussion corporelle contre la matière rugueuse, froide et dense qui ressemblait à du béton.<br /><br />“Aiiiiieuuuu !!!!” fut ma première pensée. Je ferme les yeux par réflexe en me disant que si je ne la vois pas, la douleur disparaîtra d’elle-même mais comme je la sens bien (et pas d’image incongrue s’il-vous-plait), je ne doute point de son indéniable présence.<br />Un mal de crâne bien pénible irradie derrière mes orbites tandis qu’une envie soudaine d’évacuer une bile quelconque et autres restes du dernier repas via la trachée me monte aux lèvres.<br />Je me retiens en tentant de me relever du mieux que je peux. Alors que je regarde encore mes pieds et que j’aboutis à la stature dite « debout », une voix s’élève :<br /><br />- Dites donc Ultimo, vous ne seriez pas en train de vous gausser de nous ? </span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- Qui ? Moi ? </span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- Oui vous !</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- …<br />- Oui …Vous !!</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- J’avais déjà compris la première vous savez, … et donc … vous attendez quelque chose de moi ? un truc à faire ? des affaires à déménager ? péter la gueule à quelqu’un ?</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- Pourquoi toutes ces questions ?</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_2045" style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_2044" style="font-size: 12pt;">- Et bien en général, si on m’appelle c’est souvent pour répondre à ce genre de questions … sinon je n’ai pas vraiment d’appel … ou une quelconque vie sociale … De toute façon, à la base, je n’aime pas les gens. Bon vous me direz que c’est peut-être que c’est parce que je ne m’aime pas non plus et intrinsèquement, je vous dirai que ce n’est pas faux. Je n’ai pas vraiment eu d’enfance malheureuse mais pas non plus méga-heureuse … une enfance plutôt médiocre finalement … et c’est pour cela que j’ai besoin d’exorciser ce manque d’intérêt flagrant dans ma vie de tous les jours . Alors forcément, j’aime foutre des baffes ou des accolades bourrues, histoire de me dire que j’existe encore, histoire de toucher de la matière et d’être capable de sentir quelque chose d’une autre façon que par les sentiments quoi … </span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- …</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- en fait je suis un grand sensible finalement … donc je vous écoute ??</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- J’ai parfois l’impression de ressentir une certaine forme d’ironie malveillante dans ce ton mielleux et néanmoins dénué de diabète …</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- - Non , non … peut-être un petit côté blasé mais bon faut voir dans le monde de merde dans lequel on vit aussi … »</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">J’essaye, subtilement, d’essayer de repérer d’où vient cette protubérance sonore mais il y a comme une lumière nucléaire qui me brûle les rétines et qui m’empêche de bien me concentrer sur d’éventuelles silhouettes susceptible de me donner des indices quant à la présence physique de cette voix, je ne vois que des tâches psychédéliques multicolores, tel le jeune étudiant studieux de 17 ans que j’étais, hypnotisé à la Taverne de Nesle à Paris regardant le spectacle Live de Pink Floyd à Pompéi …<br /><br />- « Il suffit ! Ton impertinence risque de te jouer des tours ! N’oublie pas que je suis responsable de tes errances et autres dématérialisations récentes !!</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- Justement, à ce propos, ce n’est pas super gentil quand même ! Je n’ai assassiné personne, enfin pas encore !</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- C’est précisément pour cela que nous tentions de rentrer en contact avec toi.</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">- Remarquez, j’ai bien senti le contact quand même …</span></span><span style="font-family: Calibri, Verdana, Helvetica, Arial; font-size: 13px;"><span style="font-size: 11pt;"><br /></span></span><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_2047" style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span id="yui_3_13_0_ym1_1_1389149250223_2046" style="font-size: 12pt;">- Assez !<br /> - …<br /> - Tu as été choisi pour intervenir. Tu as été sélectionné pour modifier certaines choses dans un espace temporel choisi mais ce ne sera pas si facile. Nous ne pourrons t’indiquer ce qu’il faut faire. C’est à toi et toi seul de prendre la décision qu’il incombe. Sera t-elle la bonne ? Tu ne le sauras peut-être pas ou bien tu t’apercevras vite de ton erreur mais il faudra l’assumer et accepter tout ce qui va en découler.<br /> - Et si je » Je ne peux même pas finir ma phrase car une pression invisible vient de m’enfoncer le sternum 2 cm plus profondément dans la cage thoracique.<br />- « Tu ne peux refuser et tes missions commencent immédiatement ! »<br /><br />A peine la phrase finie, je me sens à nouveau emporter dans un vortex qui me paraît liquide même si je respire encore (enfin je pense). Impossible de résister à cette force qui m’aspire, m’emprisonne et me faire tourbillonner à m’en faire vomir ( je hais les manèges qui tournent ou les trucs genre bateau-pirate qui te remontent l’estomac jusqu’à la glotte ). Ce milieu supposément aqueux n’estompe portant pas la douleur au niveau du bras qui ressurgit ! Des lanières de peaux s’extirpent de mon avant-bras tandis qu’une chaleur en irradie ! Telles des algues assassines, elles semblent vouloir m’étrangler ! Au moment ou je crois étouffer définitivement de ce mélange de plantes aquatiques et de liquide au relent salin, j’émerge d’une vague gigantesque et je me retrouve en lévitation entre Ciel et Terre.<br /><br />J’ai du mal à me situer dans ces premiers instants. Je reprends mon souffle, j’essaye de trouver un point de repère mais le vent et l’eau qui me fouettent encore le visage et le corps m’empêchent de réaliser ce qui se passe vraiment.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">J'écarquille les yeux et je tente d'apercevoir un détail qui me permette de me situer.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">Il pleut tellement et le vent souffle si fort. Un bruit intense m'envahit. Les pieds dans le vide, je réalise alors que ce n'est pas que de la pluie car les gouttes me laissent un goût salé sur la langue. </span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">Je suis au bord de la mer.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">Je suis dans la mer ou plutôt juste au dessus, à quelques mètres au dessus d'un océan, à une centaine de mètres de la côte. </span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">Car j'aperçois quelques lueurs au loin et se dessine au loin une sombre silhouette de falaises.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">C'est la tempête.</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">Je crois reconnaître l'endroit. C'était il y a si longtemps et pourtant je me souviens de tout.</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Bizarrement, ou </span>inconsciemment<span style="font-size: small;">, mon corps semble avoir compris le calcul logistique de mon cerveau. Ou bien est-ce l'inverse ?</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">J'essuie l'eau sur mon visage car tout est flou et brouillé par ces larmes artificielles.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Quelqu'un est en haut de la Falaise. Et mon cœur se met à accélérer. Je n'arrive pas à voir qui est cette personne mais une conviction intime perturbe mon rythme cardiaque. Mon cerveau s'affole. Mes jambes tremblent. Heureusement que je suis encore en lévitation car je crois qu'elle n'aurait pas supporté mon poids.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Je m'attends au pire.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Des sueurs froides me transpercent alors que je suis déjà trempé jusqu'aux os.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Mon corps intensifie sa vitesse pour se rapprocher d'elle.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Je la reconnais. Cela faisait des années que je ne l'avais vu et pourtant tous les souvenirs ressurgissent tel un geyser de quiétude.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Elle essaye de prendre des photos des vagues immenses de la mer déchaînée.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Je crie de toutes mes forces pour la prévenir.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Elle n'entend rien.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Elle regarde la mer avec plaisir et sans frayeur.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Je ne m'entend même pas. Le bruit est assourdissant.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Les vagues se fracassent sur la falaise et montent à des dizaines de mètres dans les airs.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">J'hurle son nom.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Elle regarde vers moi mais ne croise pas mon regard. Je ne sais même pas si elle me voit.</span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Un gars flottant dans les airs avec un bras en feu en pleine tempête devrait au moins la faire sursauter un peu ... ou au moins mériterait une photo.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Au moment ou je m'approche d'elle à quelques centimètres, une vague gigantesque absorbe le temps d'un instant un morceau de la falaise.</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Précisément celui o</span></span><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">ù </span></span> Elle se trouvait ...</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">La vague me traverse, Son corps aussi mais j'arrive malgré tout à la retenir.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">La Gravité nous emporte et nous plonge dans un bouillonnement soudain silencieux.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">Le Froid m'envahit. Elle se débat mais ne semble pas me toucher. Je regarde profondément dans ses yeux et malgré toute cette eau, j'arrive à y voir quelque chose que je n'aime pas.</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">De toutes mes forces, je tente d'inverser cette molle chute inexorable. </span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;">Cet instant dure pour moi des heures même si je sais qu'il n'a duré que quelques secondes en réalité.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;"><br /></span></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: small;">J'arrive à la ressortir de cette mâchoire assassine en remontant avec la seconde vague.</span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Je la dépose sur la terre ferme en la repoussant le plus loin possible du bord.</span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
Elle ne me voit toujours pas. Mais je crois qu'elle me devine, ou du moins qu'elle ressent une présence.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Elle avance d'un pas en tendant la main, puis recule de trois. Un instant d'hésitation infime. Elle me tourne le dos et s'enfuit.</span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
Je suis épuisé et pourtant je sais que je pourrai le refaire immédiatement s'il le fallait.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Ce n'est plus la vague mais les souvenirs qui me submergent.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">La lévitation m'abandonne. Je m'écroule dans la boue et l'herbe souillée.</span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
Les spasmes prennent le relais et tentent d'évacuer un surplus d'émotions sans doute.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Je la cherche du regard mais je ne la vois plus.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Ma vision est embrouillée par la pluie, par les larmes, par les restes des déferlantes qui continuent de s'acharner sur la falaise.</span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
<br />
<br />
Mon esprit régurgite tous ces souvenirs enfouis relié à ce lieu, relié à Elle.</span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">J'ai perdu quelque chose, irrémédiablement.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Ma peau brunit à nouveau et commence à s'intégrer au sol. Lentement, la boue semble m'absorber.</span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Je ne lutte même pas. </span><br />
<span style="background-color: black; color: white;">Au moment o<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">ù la terre et l'eau pénètrent dans ma bouche, des picotements vrillent de tous côtés sur mon épiderme.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">Une chaleur intense irradie alors qu'un instant auparavant je pouvais sentir le froid me glacer les os.</span></span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">La désintégration s'opère à nouveau.</span></span></span></span><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="background-color: black; color: white; font-size: 12pt;">J'essaye de l'apercevoir une dernière fois mais elle est déjà partie.</span></span><br />
<span style="background-color: black;"><span style="color: white;"><br />
<span style="font-family: Times New Roman; font-size: 13px;"><span style="font-size: 12pt;">Tout bascule. </span></span></span></span><br />
<span style="background-color: black; color: white; font-family: Times New Roman;"><br /></span>
<span style="font-family: Times New Roman;"><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span><br /><span style="font-size: xx-small;"><br /><span style="background-color: black;"><br /> </span></span><span style="background-color: black;"><span style="font-size: xx-small;">A la mémoire de P. S. partie trop vite, emportée par une vague scélérate un 28 Octobre. </span><br /><span style="font-size: small;"> </span><br /><span style="font-size: small;"> </span></span><br /><br /><span style="background-color: black; color: white; font-size: small;"> </span></span></div>
El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-16559065079037289212013-05-17T17:38:00.002-04:002013-11-07T09:05:47.296-05:00Paix à son Âme : Chapitre XXIII : L’abus du « tel » est mauvais pour les neurones …<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<style>
<!--
/* Font Definitions */
@font-face
{font-family:"Courier New";
panose-1:2 7 3 9 2 2 5 2 4 4;
mso-font-charset:0;
mso-generic-font-family:auto;
mso-font-pitch:variable;
mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;}
@font-face
{font-family:Wingdings;
panose-1:5 0 0 0 0 0 0 0 0 0;
mso-font-charset:2;
mso-generic-font-family:auto;
mso-font-pitch:variable;
mso-font-signature:0 0 65536 0 -2147483648 0;}
@font-face
{font-family:Cambria;
panose-1:2 4 5 3 5 4 6 3 2 4;
mso-font-charset:0;
mso-generic-font-family:auto;
mso-font-pitch:variable;
mso-font-signature:3 0 0 0 1 0;}
/* Style Definitions */
p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal
{mso-style-parent:"";
margin:0cm;
margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman";
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
p.MsoListParagraph, li.MsoListParagraph, div.MsoListParagraph
{margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
margin-bottom:.0001pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman";
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
p.MsoListParagraphCxSpFirst, li.MsoListParagraphCxSpFirst, div.MsoListParagraphCxSpFirst
{mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
margin-bottom:.0001pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman";
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
p.MsoListParagraphCxSpMiddle, li.MsoListParagraphCxSpMiddle, div.MsoListParagraphCxSpMiddle
{mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
margin-bottom:.0001pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman";
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
p.MsoListParagraphCxSpLast, li.MsoListParagraphCxSpLast, div.MsoListParagraphCxSpLast
{mso-style-type:export-only;
margin-top:0cm;
margin-right:0cm;
margin-bottom:0cm;
margin-left:36.0pt;
margin-bottom:.0001pt;
mso-add-space:auto;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:12.0pt;
font-family:"Times New Roman";
mso-ascii-font-family:Cambria;
mso-ascii-theme-font:minor-latin;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-hansi-font-family:Cambria;
mso-hansi-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
@page Section1
{size:612.0pt 792.0pt;
margin:72.0pt 90.0pt 72.0pt 90.0pt;
mso-header-margin:35.4pt;
mso-footer-margin:35.4pt;
mso-paper-source:0;}
div.Section1
{page:Section1;}
/* List Definitions */
@list l0
{mso-list-id:2006741593;
mso-list-type:hybrid;
mso-list-template-ids:167832320 -558229372 67698691 67698693 67698689 67698691 67698693 67698689 67698691 67698693;}
@list l0:level1
{mso-level-number-format:bullet;
mso-level-text:-;
mso-level-tab-stop:none;
mso-level-number-position:left;
text-indent:-18.0pt;
font-family:Cambria;
mso-fareast-font-family:Cambria;
mso-fareast-theme-font:minor-latin;
mso-bidi-font-family:"Times New Roman";
mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}
ol
{margin-bottom:0cm;}
ul
{margin-bottom:0cm;}
</style>
</div>
-->
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Le mélange
Samantha / Sculpture Césarienne/ Peau Noire / Apesanteur / Etat Sœur fut
explosif.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">L’impact fut tel
qu’au moment ou je tentais de l’approcher<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>( la susdite Samantha, en tout bien tout honneur bien évidemment) , elle
voulut se retenir à moi l’espace d’un instant mais je ne pus que sentir ses
ongles pénétrer dans ma chair tandis qu’elle essayait de récupérer un
approximatif équilibre devenu inexistant puisqu’elle lévitait sans tenter le
moins du monde de m’éviter ! </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je reprenais mon
souffle ( elle est quand même longue la phrase précédente !).</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">La Garce Oiseuse
pensais-je à peine,</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">“Ô rage ! ô
désespoir ! ô vieillesse ennemie !<br />
N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?<br />
Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers<br />
Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers ?<br />
Mon bras qu'avec respect tout l'Espagne admire,<br />
Mon bras, qui tant de fois a sauvé cet empire,<br />
Tant de fois affermi le trône de son roi,<br />
Trahit donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ?<br />
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !<br />
OEuvre de tant de jours en un jour effacée !<br />
Nouvelle dignité fatale à mon bonheur !<br />
Précipice élevé d'où tombe mon honneur !<br />
Faut-il de votre éclat voir triompher le comte,<br />
Et mourir sans vengeance, ou vivre dans la honte ?<br />
Comte, sois de mon prince à présent gouverneur;<br />
Ce haut rang n'admet point un homme sans honneur;<br />
Et ton jaloux orgueil par cet affront insigne<br />
Malgré le choix du roi, m'en a su rendre indigne.<br />
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,<br />
Mais d'un corps tout de glace inutile ornement,<br />
Fer, jadis tant à craindre, et qui, dans cette offense,<br />
M'as servi de parade, et non pas de défense,<br />
Va, quitte désormais le dernier des humains,<br />
Passe, pour me venger, en de meilleures mains.”<span style="font-size: x-small;"><b>1</b></span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais j’eu
rapidement souvenance que Corneille avait déjà écrit cette tirade quelques
années auparavant … mais je m’égare, poursuivons : </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Des lambeaux de
chair de mon avant-bras flottaient au vent absent, tel un étendard déchu lors
d’une sombre guerre , telles des tentacules d’une pieuvre vorace.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Etrangement, cela
ne saignait pas et aucune douleur ne suintait de mes lacérations « samanthaesques ».</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je réalisais
alors que le temps semblait en suspens.<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>On flottait au ralenti ! J’avais l’impression de me déplacer … sans
bouger les jambes.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Je ne savais pas si les autres avaient
conscience de cet état, de ce possible enfer car ils restaient figés,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>tétanisés, les yeux fixes <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et le filet de bave aux commissures des
lèvres, tels les spectateurs regardant “ Au théâtre ce soir” sur FR3,
traumatisme de mon enfance.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je m’obligeais à
essayer de me défaire de cette apesanteur spatio-temporelle et, à ma grande
surprise, j’y réussissais !<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>Et oui je suis comme ça moi et soudain, me revenait à la mémoire des
bribes de mon passé lorsque mon père me disait ces vieux dictons provinciaux du
genre : « Tu vois … Tu peux quand tu veux »,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou bien<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« Si c’était pour faire ça, c’était pas la peine ou
encore », ou « C’est ni fait, ni à faire !! » et
encore : « Je travaillais comme cela quand je me suis fais
virer ! »<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mon premier
réflexe fut de ramener mes<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>« langues de peau » sur mon bras<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>afin de calfeutrer une hémorragie inexistante (les réflexes
quoi …)<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et elles se ressoudèrent
instantanément ! </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">« Suis-je
l’élu ? » fut la pensée qui me vint à l’esprit mais qui disparut
aussitôt car au même moment, la cicatrisation<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>immédiate m’apporta une méchante décharge électrique qui me
fit courber l’échine et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pas mal
d’autres choses. Je me promettais de faire gaffe à mes prochaines pensées et
autres actions suite à ma transformation internationale.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Doucement, je me
sentais redescendre sans avoir le moindre contact avec le sol . Mon premier
réflexe ( et ouais encore …) fut de déplacer Samantha à l’écart de cette
sculpture maléfique. Telle une bibliothèque sur roulettes je la replaçais au
sein des amis, pressentant une quelconque protection<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au moyen des ondes cérébrales ou autres délires new-age …</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Le reste du
groupe ne regardait même pas dans notre direction. D’ailleurs ils ne regardaient
rien, comme s’ils n’avaient jamais été conscients de tout ce qui s’était passé.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Cela s’était fait
si vite, sans bruit ( enfin je ne me souvenais pas du moindre bruit suspect –
en un mot svp).</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">En fait, je
n’arrivais pas à comprendre ce qui s’était vraiment passé et ce que je faisais
ainsi à 10 centimètres du sol, tel un Barbapapa anorexique.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je me décidais
donc à essayer de toucher le sol tout en espérant ne pas me faire téléporter
encore une fois dans une autre pièce à la vitesse de l’éclair !</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Et c’est là que
je commis la boulette.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Le contact fut
rapide et brutal. La fulgurante impression de recevoir un piano à queue de 535
kilos sur le dos en un dixième de seconde. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Les discussions
du groupe se manifestèrent à mes oreilles tandis que je réintégrais le monde
réel.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Ce retour me fit
mal<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au corps<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et au cœur : toutes les douleurs des
derniers instants rentraient à nouveau dans toutes mes fibres comme si ce
retour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>spatio-temporel<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se souvenaient qu’elles existaient et
qu’elles devaient aboutir dans un système nerveux au plus vite afin de faire
leur travail.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je pliais un
genou et des larmes coulèrent en un flot rapide, intense et bref<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>( et oui l’émotion a parfois emprise
sur moi …). Du sang s’échappa de mon avant-bras naguère blessé même si aucune
plaie n’était là. </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Un grand bruit
m’extirpa de ma torpeur dolorienne tandis que je reconnaissais la voix suave et
empreinte d’érotisme exotique de Zav : </span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR; mso-ascii-font-family: Cambria; mso-bidi-font-family: Cambria; mso-fareast-font-family: Cambria; mso-hansi-font-family: Cambria;"><span style="mso-list: Ignore;">-<span style="font: 7.0pt "Times New Roman";">
</span></span></span><span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">« Fais
gaffe merrrrdddeeeeeuuu ! T’es bourrée ou quoi ? »</span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: -18.0pt;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Samantha s'était
lamentablement écroulée sur Sieur Zav. De biens belles positions comme on aimerait en voir plus souvent mais qui ne semblaient pas avoir l'effet non escompté puisque ce n'était que pur hasard et maladresse sensorielle de mon humble part.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">J’avais omis que
la lévitation, due à son caractère de flottement imperceptible, avait du
déplacer un peu plus que je n’avais prévu<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>le corps voluptueux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de Dame
Samantha, ce qui eut comme résultat, non pas la poussée d’Archimède ou le
triangle de Pythagore mais plutôt la gueulante de Zav suite à la gravité
newtonienne qui amena au déséquilibre de notre Grand Briard Blond aux deux
chaussures noires.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">La Demoiselle
effarouchée ne perdit que peu de temps<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>pour placer :</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">« T’as parlé
ou t’as pété ? »</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Je n’eu même pas
le temps d’esquisser un sourire que je me sentais encore muter ! </span></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">Mais Merde … </span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span lang="FR" style="mso-ansi-language: FR;">je me
dématérialisais ….</span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: x-small;"><span lang="FR">1 - <i><span style="font-family: Cambria;">Le Cid,
extrait acte I, scène 4 - Pierre
Corneille </span></i></span></span></div>
El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-58226844449998249312013-04-30T17:19:00.001-04:002013-04-30T17:19:55.748-04:00Ouais bon ça va ... y en a qui bossent là ...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
Bon faut que je m'y remette !!!<br />
Certain(e)s se manifestent ( hein kriKri ?) .... laissez-moi quelques semaines que je me rafraîchisse la mémoire et que je m'échauffe les méninges et les doigts !<br />
<br />
<br />
Allez la bise !</div>
El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-78034732518829513492012-04-13T23:01:00.000-04:002012-04-13T23:01:01.000-04:00Peut-être bientôt ...Deux ans moins un jour et cela tombe un Vendredi 13 quand je pense à refaire un tour sur ce blog blobesque oublié ( si si ...un peu quand même !)<br />
Je continue toujours à écrire mais à l'ancienne ... sur un cahier quoi ! Je n'ai pas encore trouver l'envie de le publier ...<br />
Peut-être trop intense ou trop personnel ...voire trop révélateur ou pas terrible aussi ...<br />
Enfin bref ...je tâche de publier quelque chose très bientôt !<br />
<br />
Allez la bise ...El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-67466200971847603402010-04-14T23:45:00.000-04:002010-04-14T23:45:00.175-04:001 an, 1 mois et 1 jour ...<br /><br />On est tous des cloportes et notre existence n'a pas vraiment de sens ...ni d'importance non plus.<br /><br />'' Les gens sont cons ...au moins tout aussi cons que moi, ils ne savent plus parler, ne savent pas écrire et ne savent même plus se nourrir ...''<br /><br /><br />C'est vraiment pitoyable.<br /><br /><br />C'était mon histoire du jour ...El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-87032644439910900062009-03-13T07:19:00.001-04:002009-03-13T08:43:13.628-04:00Quoi ? Encore un Vendredi 13 ? Y a un nid ou quoi ?<br /><br />Sinon, il paraît qu'il y a une Manifestation contre les brutalités policières en fin de semaine dans le quartier du Plateau Mont-Royal à Montréal et , je cite les journalistes, " comme chaque année, il risque d'y avoir des débordements et du grabuge alors nous conseillons aux commerces de se protéger en conséquence ..."<br /><br />C'est une blague ou quoi ? Les journalistes font dans l'ironie maintenant ? <br /><br />Bon café ...et je reviens possiblement tantôt !<br /><br />Argh ...je me suis même trompé de blog ...c'est pour dire si c'est bien un Vendredi 13 ...El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-80026714179762041062008-07-18T00:58:00.005-04:002008-08-04T08:19:25.740-04:00PAIX A SON AME- Attention aux Condés ! -Chapitre XXII<h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Le Moine Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra et la translucente Gyasa nous regardaient tranquillement tandis que les tourbillons de chaleurs nous déplaçaient dans toute la pièce comme s’ils essayaient de nous faire décoller la pulpe du fond … <o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">L’ennéagramme tournait de plus en plus vite et semblait créer une mini tornade en son centre !<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">« Purée et c’est comme ça qu’il faut trouver son profil de personnalité ! La vache, on n’est pas couchés !! » lançais-je encore traumatisé par ma métamorphose à la Night Crawler ( Diablo en français pour les fans des X-Men !).<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Étrangement, personne ne criait ou ne se manifestait de façon intempestive, si ce n’est moi qui me faisais extirper de cet étrange maelström tandis que les autres se faisaient aspirer vers le centre comme pour une réunion intime ! Sorte d’électron négatif, je me sentais repoussé vers les murs métalliques qui reflètent tous nos mouvements comme décuplant le chaos ambiant. <o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">La vitesse de mon corps s’accéléra soudainement. J’appréhendais le contact en me disant que cela risquait de taper fort sur des murs aussi solides mais, à peine avais-je touché le susdit mur, que je réalisais, totalement illogiquement que j’avais plutôt affaire à un mur étonnamment spongieux.<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Je m’enfonçais dans cette texture bizarre et relativement angoissante. Comme une impression de me faire téter les yeux, reliée à la sensation de prendre un bain complet dans du « Slime », me saisissait l’esprit, je décidais de réagir en hurlant et en tentant de me dégager de cette masse informe ! J’étais à présent, à l’intérieur du mur mou et les bruits autour de moi ressemblaient à un mélange de mastication et de digestion combinées. Je me sentais soudainement très fatigué et je voulais juste dormir. Sauf qu’une petite voix, dans mon for intérieur, semblait vouloir me tenir éveillé. Juste le fait de penser à cette petite voix résistante sembla créer un halo autour de moi tandis que ma peau opaque semblait devenir fluorescente. Cette nouvelle mutation ne semblait pas plaire au « Slime » et il semblait prendre ses distances de mon corps même pour échapper au contact mais restait relativement proche comme s’il attendait une nouvelle faiblesse de ma part.<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">J’avais été tétanisé, hypnotisé par cette matière et j’avais l’intime conviction que si je ne réagissais pas maintenant, je n’aurai plus trop l’occasion de réagir …Ma réaction « haloesque » sembla rompre l’emprise du « blob métallique ». Je ressortis du mur comme si j’enlevais un vieux chewing-gum accroché à ma semelle ! <o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Étrangement, une fois sorti, tous les restants de « Slime » retournèrent dans le mur qui reprenait instantanément son côté lisse et métallique, comme du mercure sur une pente ombragée un soir d’été dans les pinèdes …<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Je délirais. Cette substance devait sûrement contenir des composantes toxiques et/ou hallucinogènes mais je ne me sentais pas encore à l’aise pour replonger dans cette masse « morvesque ».<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Le problème était que je me retrouvais à un autre endroit maintenant. Durant ma lutte dans les limbes murales, j’avais du descendre ou monter même si je n’avais point souvenance de cette variation spatiale sur l’axe des y !<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Ma peau opaque me brûlait et semblait irradier alors que je m’approchais d’une sorte de sculpture que César aurait prise pour une des œuvres (tellement elle était moche !) Elle réagissait à mon aura et se penchait légèrement vers moi comme pour tenter de me toucher, tel un aimant ! Pourtant la matière de cette daube ressemblait plutôt à du verre poli (et c’est important la politesse de nos, jours, c’est quelque chose qui se perd …). J’avais déjà du mal avec mes relations inter-humaines, ce n’était pas le moment de me poser des questions sur des tentatives de relation avec des objets supposés inanimés !<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Je partais en courant au fond de cette pièce immense et vide si ce n’était quelques pseudo sculptures ici et là. Je les évitais soigneusement même si je pouvais voir, du coin de l’œil leurs vibrations sensorielles à mon approche.<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">J’accélérais car j’avais l’intime conviction qu’un truc pas catholique allait se passer (c’est dire si j’étais sous l’influence et l’effluve de substances illicites pour penser un truc pareil !). Plus j’avançais, plus j’avais la désagréable sensation que la porte du fond que j’apercevais s’éloignait au fur et à mesure. Soudain un couloir apparut sur ma droite. Je bifurquais sans réfléchir comme si je sentais que c’était la bonne solution. L’instinct peut-être ?<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Le couloir n’était pas large, à peine 2 mètres, mais au moins toutes les sculptures avaient disparues. Par contre, le plafond devait bien faire 10 ou 15 mètres de haut. Au loin, une nouvelle porte avait été localisée par mon cerveau plutôt que par mes yeux … Étrange sensation que cette sorte de science infuse qui se disséminait dans mon esprit. Je n’étais plus qu’à 20 mètres de la porte que, soudain, une sorte de faille s’ouvrait devant moi. Je n’eu que le temps de prendre une impulsion qui me propulsa à 6 ou 7 mètres dans les airs ! Purée je volais ! Et le pire c’est que je sentais que je maîtrisais cela ! C’était hallucinant ! Mais la faille s’agrandissait et je la voyais se rapprocher de la porte tandis que je redescendais relativement très vite quand même !<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Le choc fut brutal mais je réussissais à m’agripper au cadre de la porte. De toute façon je n’avais plus le choix car le couloir avait complètement disparu. Me hissant sans aucun effort, je franchissais la porte et me retrouvais dans la pièce initiale ou se trouvaient tous ceux du stage de Survie comme en apesanteur, tournoyant lentement autour d’une des pseudos sculptures en verre poli que j’avais rencontrées brièvement quelques minutes plutôt. <o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Par contre Le Moine Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra et Gyasa avaient disparu ! Dévi semblait soudainement se rapprocher de la sculpture. Ayant connu l’expérience du contact avec le blob mural, je décidais d’intervenir afin d’éviter que cela ne dégénère.<o:p></o:p></span></span></h3><h3 style="font-weight: bold; font-family: lucida grande;"><span style="font-weight: normal;font-size:85%;" ><span style="color: rgb(255, 255, 255);">Erreur grave …<o:p></o:p></span></span></h3>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-32564573720106368412008-06-19T17:39:00.002-04:002008-06-19T17:44:49.925-04:00PAIX A SON AME- Si nous laissions là les Félés Lévites (et même très vite)-Chapitre XXIBin … c’était pas vraiment simple de reprendre possession de son corps ; retrouver d’abord ses bras, ses pieds, et progressivement sa tête d’alouette dans tout de dédale de délire … je me sentais comme cette bonne vieille Corinne Charby de l’époque ; une boule de flipper, qui roule…<br /><br />N’empêche que le premier réveil, était pire que le cauchemar …<br /><br />Je lévitai, Ultimo lévitait, Dévi lévitait, Ramon lévitait, les autres aussi lévitaient… et comme si ça ne suffisait pas y’avait aussi cette flaque d’eau livide en forme de tête qui lévitait… c’était quoi cette mode de léviter tout le temps pour rien???<br />« Si au moins on pouvait éviter de léviter » essayais-je de penser discrètement dans un coin de ma tête.<br /><br />Je commençais à en avoir sérieusement marre de toutes ces lévitations gratuites alors que moi j’avais rien demandé au départ !! J’avais juste signé pour un stage en montagne… pas pour un entraînement spatial de la NASA …<br />Alors sans avoir l’air d’être rancunière ou quoi, voir même un tantinet de mauvaise humeur j’aimerai bien qu’on essssssssssplique s’qui s’passe!<br /><br />Le truc du moine qui veillait sur nos clones-réceptacles-d’âme… la femme-flotte qui parlait… le fait que nous soyons encore neuf participants à cette expérience délirante…<br />Voyons !? le neuf était symbole de quoi déjà ?<br />Vite, merde, mes cours de philo …rappelle toi …Dante …9, le symbole de l’amour … mais aussi Le Neuf comme symbole de la perfection et de la création après le passage des épreuves. C'est l'aboutissement ! Pour parvenir au neuf, nombreuses sont les étapes ternaires…Le neuf !… Il annonce une fin et un recommencement….<br />Ha !lala ! mais là, ça craint …. Y’a déjà Ultimo qui se décompose dans tous les sens, Dévi qui irradie de la lumière par les yeux, Ramon qu’a perdu sa guitare…. Et voilà que Gyasa de son doigt palmé nous trace au sol une sorte de cercle cabalistique à 9 branches…<br />« Voici un ennéagramme » souffla t-elle en perdant quelques gouttelettes d’eau au passage (bien sûr je ne dirais pas qu’elle postillonnait, mais quand même …)<br />« Chaque point représente le profil d’une personnalité, à vous de découvrir quel être vous habite vraiment. Quand chacun de vous aura pris place au bon endroit, le temps des ré… »<br />Gyasa n’eut pas le temps de terminer sa phrase… un tourbillon d’air pénétra la pièce et nous entourbillonna tous ensembles.<br />Ma dernière pensée « co-errante » fût de me dire que décidément, on n’était pas prêt de savoir grand-chose si tous les frappadingues du coin s’amusaient à nous kidnapper à coup de surenchères en supers effets spéciaux et en se coupant précisément la parole au moment où ça devenait « inter et sang » ???????????druzillahttp://www.blogger.com/profile/14018220750092423664noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-81346921145545833382007-12-19T08:38:00.000-05:002007-12-19T11:13:42.542-05:00Paix à son Ame - La Révélation quantique - Chapitre XX<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0b68N3t64b50DNh9tyiGIZyGartroJAv8IDB3nwXR3rWYi30mdcOvVoVzadNcAkx4r6-GU_tEfIW8S36lDks58JymIYAcmzpue-nzh4jZsXCe2kAVvgxZS1jZ_JrtWHHQ3m5z/s1600-h/Gyasa.jpg"><img id="BLOGGER_PHOTO_ID_5145717900919773186" style="DISPLAY: block; MARGIN: 0px auto 10px; CURSOR: hand; TEXT-ALIGN: center" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0b68N3t64b50DNh9tyiGIZyGartroJAv8IDB3nwXR3rWYi30mdcOvVoVzadNcAkx4r6-GU_tEfIW8S36lDks58JymIYAcmzpue-nzh4jZsXCe2kAVvgxZS1jZ_JrtWHHQ3m5z/s320/Gyasa.jpg" border="0" /></a><br /><div>" Vous saurez ... vous saurez bien assez tôt ..." résonna une voix féminine douce et puissante à la fois .<br /><br />Une femme dissimulée sous une grande toge semblable à une couche liquide se déplacait lentement et s'approchait de nous ...<br />Instinctivement, nous baissâmes tous la tête tandis qu'un nom résonnait sous nos crânes respectifs : "Gyasa".<br /><br />Ses mains se découvrent sous l'enveloppe liquide qui semble flotter autour d'elle. Ses doigts semble palmés.<br />Son visage se dévoile et lentement, nous pouvons voir que ses paupières se ferment de bas en haut.<br /><br />Elle semble retirer sa toge "aquatique" et glissant le long de son corps, elle semble s'évaporer.<br /><br />Seul subsiste une sorte de corde-fluide qui est attachée autour de son cou - telle une laisse - et disparaît au fond de la pièce dans la pénombre.<br /><br />" Vous avez senti mon nom ... Gyasa ... quand je suis rentré dans la pièce. Mais vous ne me connaissez pas encore. Moi, je vous connaîs déjà. "<br /><br />Sa beauté rayonnait et partout il était impossible de la décrire. Elle inondait nos sens de messages, de visions, d'odeurs, de sensations, toutes les plus agréables qui soient mais il était impossible de s'arrêter sur UNE seule image ... Des vagues d'émotions déferlaient à travers nos âmes.<br />Elles virevoltaient ici et là sans jamais prendre le temps de se poser pour souffler un peu.<br /><br />Elle nous épuisait juste par sa présence ...<br /><br />" N'ayez pas peur ... pas encore en tout cas ! Je suis ici pour vous aider à trouver votre voie. Certains seront choyés et d'autres pas ..."<br />Elle sembla stopper le flux continuel de sensations vers nos réceptacles car un frisson parcourut tout le groupe et soudain, nous semblions reprendre le contrôle de nos corps qui, jusque là, avaient été complètement engourdis.<br /><br />"Pfff, j'en étais sûr souffla Slobo ; ça va encore être pour ma pomme l'aura de daube !"<br /><br />" Je présume qu'il va falloir qu'on subisse des épreuves pour cela ? Ou vous allez nous charcuter l'âme ? Enfin je demande, c'est histoire de savoir ou on va ... parce que là, après votre apparition, je suis un peu déboussolé ... Plus trop sûr de rien ... ni même de tout d'ailleurs ... Je ne sais plus ou j'en suis ..."<br /><br />Au moment ou je finissais ma phrase, Gyasa tendit sa main gauche palmée vers moi et je sentis mon corps se soulever dans l'espace.<br /><br />J'étais maintenant à un mètre au dessus du sol quand je sentis un flux infini , une énergie thermodynamique me traverser de part en part.<br />Mon corps irradiait. La chaleur envhaissait les moindres recoins de mon enveloppe charnelle. Ma peau semblait cuire de l'intérieur. Une sorte d'étoile explosa devant mes yeux fermés et une vague de froid intense m'envahit.<br /><br />Je retombais par terre avec un choc sourd. Mon corps entier me faisait mal ... et ma peau, ma peau était devenu d'un noir mat.<br /><br />Je tentai de la toucher et mes doigts traversèrent ma peau, traversèrent mon corps.<br /><br />Je me relevai malgré tout. La douleur était toujours présente mais j'arrivai à la mettre en arrière dans mon cerveau. Ce phénomène inquiétant semblait me permettre de contrôler la douleur même.<br /><br />"C'est sûr que les douaniers vont m'emmerder si j'arrive avec cette tronche-là ..forcément ... et plus que d'habitude ..." dis-je entre les dents.<br /><br /><br />Gyasa me regarda et je sentais alors ma douleur diminuer : " Ce n'est pas une punition ... mais plutôt ta première épreuve. Les énigmes et les solutions suivront."<br /><br /><br />Je ne dis rien ... mais je me demandais quelles seraient les punitions si ma "mutation" n'était qu'une épreuve ...<br /><br />C'est à ce moment là que Samantha et Dévi se mirent à léviter à côté de moi.<br /><br />Ce phénomène semblait influencer mon corps qui semblait s'étirer, s'évaporer et se rematérialiser aux 2 secondes ... et la douleur irradiait à chaque transformation ...<br /><br />La vache ... je jonglais quand même !!!<br /><br />Tandis que les deux filles lévitaient je sentis un regard derrière moi ...<br />Quelqu'un m'apportait quelque chose ... je n'arrivais pas encore à percevoir ce que c'était mais déjà une image se concrétisait dans mon cerveau ... J'avais l'impression de devenir télépathe ...</div>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-59576812152146719282007-08-07T13:42:00.001-04:002007-08-07T13:43:27.881-04:00"Ceux qui peuvent abandonner une liberté essentielle en échange d'un peu de sécurité immédiate ne méritent ni liberté, ni sécurité"<br /><br /><em>Benjamin Franklin</em><br /><em></em><br /><em>ah ben purée ....j'suis dans la mouise alors ...</em><br /><em>Va falloir que je change ...</em>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-11861822141056593692007-04-18T12:43:00.000-04:002007-12-19T08:38:43.852-05:00Paix à son Ame - La peau compris ? Chapitre XIXJour 3 : 5:24 du mat ( Y a pas d'heure pour les braves ...)<br /><br /><br />" T'as intérêt à me mettre une bonne note au stage !!" lançais-je au moine, histoire de détendre l'atmosphère passablement lourde depuis les dernières heures.<br />Tous ceux qui étaient réunis devant les écrans se retournèrent vers moi ! En fait, nous étions tous éveillés mais chacun se dissimulait dans la pénombre afin de juger des dangers.<br /><br />Un bref moment de silence, un instant de malaise, puis quelques : " Ppfff, t'es con ..." fusèrent de part et d'autre.<br /><br />La glace était brisée (mais je ne ramasserai pas les morceaux) et l'on retrouvait notre ambiance bon enfant au sein de cet endroit bizarre et pourtant si familier.<br /><br /><br />Le Moine ouvrit la bouche pour la première fois :<br /><br />" Bienvenue dans notre - mais aussi votre - laboratoire spatio-temporel !<br />Vous avez été choisi il y a bien longtemps. La plupart par hasard, et il ne fait pas toujours bien les choses ; les autres par nos chercheurs et biologistes de l'âme afin de tester votre résistance à la douleur comme au bonheur. Malheureusement, certains de nos techniciens sont plus doués que d'autres. Ou alors vous n'aviez vraiment pas un bon Karma.<br />C'est donc, précisement, ce que nous essayons d'altérer ... pour le mieux bien sûr !" semblait-il me dire directement puisque je sentais son regard transpercer mon hémisphère cérébral gauche., tout en sentant une tentative de sa part de me rassurer sur mon sort. Avais-je donc eu une vie si merdique que ça ?<br /><br />Il continua en détournant le regard et ma douleur s'évapora dans la pièce ;<br />" Cette formation à laquelle vous vous êtes inscrite n'était, en fait , qu'un stimuli pré-inscrit dans votre mémoire, lors de nos premières expérimentations, afin de vous réunir au moment opportun. Certains de ces candidats ne sont pas encore prêts. Une opération de la mémoire sera fait et ils retourneront à leur vie quotidienne en ayant tout oublié."<br /><br />Je jetais un large coup d'oeil tout autour de moi, en m'attendant à voir apparaître Will Smith en costume noir et chemise blanche avec son petit appareil hypnotiseur ...mais rien ... nada ... que dalle . En effectuant ce panoramique visuel, je réalisais que nous n'étions plus que neuf :<br />Zav, Rico, Seb, Rachel, Slobo, Ramon, Samantha et Dévi ... Les autres devaient dormir chez eux avec zéro souvenir des dernières soixante-douze heures. Mais comment allait-il expliquer à Jim la perte de sa Fiat rouge ...<br />Alors que je me posais des questions métaphysiques sur cet imbroglio digne des soirées de mon enfance sur : "Au thèâtre ce soir " et que la tension semblait tombée du côté du groupe, Dévi fut la première à relancer la vapeur dans la direction opposée :<br /><br />" Ces ...ces corps-là ? Ce sont nos clônes ? " osa-t-elle ?<br /><br />Tout le monde était suspendu aux lèvres du moine ( c'est une image hein !!!).<br /><br />...<br />Silence<br />...<br /><br />Lentement, il leva un doigt et ouvrit la bouche ( notez que l'inverse n'est pas physiquement viable ) :<br /><br />" ... Oui ...et ....Non ..."<br /><br />Ramon réagit aussitôt :<br />" Purééééeee ...si c'était pour dire ça, c'était pas la peine ! La vache les mecs, on est tombé sur le seul Moine Normand du coin ...on a vraiment pas de pot !!!"<br /><br />Mais le Moine n'avait visiblement pas fini : il réussit à le faire léviter juste en levant son autre main, comme s'il manipulait une marionnette avec des fils.<br /><br />Slobo en rajouta une couche :<br />" Tu voles bien ...tu vois ..je savais bien que tu étais un enfant de mouette !!!"<br /><br />Le moine jeta un regard sombre à Slobo et effectua la même opération qu'à Ramon. Les deux flottaient dans la pièce et même si leur bouche s'ouvrait et se fermait, nous n'entendions aucun son ...<br /><br />" L'humour m'intéresse ...mais souvent, vous et vos amis l'utilisez de manière trop anarchique! Cela nuit à ma concentration et cela peut nuire à vos transferts d'âme " rajouta le Moine.<br /><br />" Mais laissez-moi me présenter : Mon nom est Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra ..."<br /><br />Personne ne moufta car la lévitation tôt le matin sans rien dans le ventre n'était pas quelque chose de vraiment enrichissant pour ma part ...<br /><br />" Lorsque je disais : Oui et Non, je voulais signifier le fait qu'une part de ce corps est votre clône afin qu'il héberge votre âme lorsque nous expérimentons ... mais ces corps ne bougent pas d'ici.<br /><br />Malgré tout ils subissent les affres du temps, vos plaisirs et vos douleurs, vos envies et vos craintes ...ensuite nous renvoyons votre âme directement dans votre corps actuel ... Parfois nous devons réinitialiser votre corps, le réincarner ...grâce à vôtre âme lorsque nous la rappelons. Cependant pour la ramener, nous avons besoin d'un autre receptacle puisque l'autre corps n'est plus utilisable ...et c'est pour cela que parfois vous faites des rêves étranges car ils proviennent des stigmates d'un corps étranger.<br />Le Oui et le Non incluaient donc ces précisions."<br /><br />Et tout en finissant sa phrase, le Moine Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra arrêta lentement la lévitation de nos deux compères en abaissant les bras ...<br /><br />J'allais poser une question mais un bruit sourd se fit entendre au fond du Laboratoire.<br /><br />Le moine sourit ...mais c'était bien le seul.<br /><br />J'allais encore poser une question quand je fus interrompu par une voix féminine.El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-43638565889862844012007-02-02T09:14:00.000-05:002007-02-02T10:56:58.685-05:00La paix n'existait pas...(chap XVIII by Shandrika)Samantha avait accompli l’effort surhumain de se lever. Le regard perdu dans le questionnement.<br />De mon côté, je réalisais que le souvenir des heures précédentes n’était que confusion.<br />Je pensais à ma maison, à mes rosiers, à tous ces gens rencontré dernièrement, à ce voyage en bus, à ce moine qui était à ce moment précis, la seule personne réelle qui restait de toute cette anarchie. Mais tout cela, enveloppé dans un brouillard épais et l’incompréhension la plus totale.<br /><br />Ramon fit son apparition dans la pièce, vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’un tee shirt de la même couleur.<br />Il n’était plus le même…Enfin quelque chose de différent avait pris possession de sa personne. Ses yeux n’avaient plus l’humour et la malice qui le caractérisait.<br />Il se dirigea vers Ultimo et je pu voir poser au creux de ses reins, a moitié sorti de sa ceinture, un flingue brillant comme flambant neuf…cet élément me donna la certitude que quelque chose avait changé.<br /><br />Le moine nous demanda de le suivre.<br />Samantha avait de la difficulté à tenir debout. Sans prononcer un mot, je lui propose mon aide en passant mon bras gauche autours de sa taille. Elle pose son bras droit sur mes épaules et tant bien que mal, marchons en direction du couloir en suivant les 3 hommes.<br />Je me demande quel sort est réservé à ceux qui restent allongé sur leur étal.<br />Rono, Rachel et les autres…<br /><br />Le couloir blanc est parsemé de lumières ovales éblouissantes de chaque côté, le sol est en acier comme... lustré.<br />Au bout, une autre entrée qui donne dans une pièce, elle aussi de forme ovoïde ou une multitudes de machines et d’ordinateurs garnis de loupiottes de toutes les couleurs nous attende.<br />Le moine nous invite à nous asseoir.<br /><br />Il s’installe à son tour, devant un clavier formant un demi cercle devant lui et tapote très rapidement dessus.<br />À ce moment là, un écran s’allume.<br />Un petit garçon blond apparaît.<br />Et là…Oh putain...Un train d’images se met à défiler. Le petit garçon devient un ado aux cheveux bruns et longs puis un adulte barbu pour finir en un vieillard rongé par les rides. Toute sa vie défile en quelques minutes. Sa famille, son environnement, son travail d’architecte, ses amis, sa femme, son fils, même son chien. Tout.<br /> J’eu le temps de reconnaître Ramon. Mais pas celui qui avait poussé la porte de mon jardin quelques semaines auparavant pour me demander de l’eau.<br />Une pensée effleure mon cerveau mais je me dis que c’est impossible.<br />Je fais un tour de table rapide avec mes yeux pour trouver une stupeur égale à la mienne. Je la trouve et la constate dans tous les regards, à l’exception de Ramon qui me donne le sentiment d’avoir déjà eu connaissance de ces images et du moine bien sur, qui lui, ne laisse rien paraître.<br /><br />Les images disparaissent.<br />L’écran devient noir pour quelques secondes.<br /><br />Puis il se rallume à nouveau et c’est la vie d’un autre petit garçon mais brun celui-ci, qui défile devant nos yeux. Il voit le jour difficilement dans des conditions abominables. Sa mère le met au monde par terre, seule, dans une caravane et elle ferme les yeux à jamais en lui donnant la vie. Des gitans, des truands, des images en noirs et blancs, la misère et le sentiment très fort d’être en Europe de l’est plane sur celles-ci.<br /><br />Il s’agit d’Ultimo. La fin de sa vie m’apparaît effrayante et très violente.<br />Il meurt brûlé vif dans une voiture qui roulait à toute allure et qui termine sa course contre un mur. Une horde de voitures et de flics autours, les colts à la main, arrêté comme l’ennemi public numéro 1.<br />Mais il est trop tard. Son corps noir, carbonisé et fumant, les bras à demi levé, la bouche ouverte comme une douleur hurlante me laisse sans mot.<br />Tous les poils de mes bras se hérissent à la vue des images.<br />Je lutte contre mes pensées qui m’emmènent un flot de réponses mais je refuse de les entendre.<br /><br />L’écran redevient noir.Unknownnoreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-10482581775106990252007-01-09T13:59:00.000-05:002007-01-09T14:03:05.798-05:00En attendant la suite ...<span style="color: rgb(204, 204, 204);">Voici donc ce que fait une caméra de 11 000 euros vous pouvez même zoomer ou télécharger la photo :</span><br /><br /><a href="http://www.valthorens.com/webcam/webcam_360/index.php?langue=2">The Caméra à 11 000 brouzoufs </a>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1164055089618307672006-11-20T15:31:00.000-05:002006-11-20T15:38:09.640-05:00Des âmes... loin d’êtres en paix et bien loin de L’ËTRE.<span style="font-size:85%;">Il fit un sourire à Ultimo qui était assis sur le rebord de sa table. </span><br /><span style="font-size:85%;">L’air d’un lendemain de cuite, la gueule de bois qui va avec, demandant qu’on lui porte un café…ultra serré.</span><br /><span style="font-size:85%;"><br />Le moine se tenait là, debout, au milieu de ce qui ressemblait à une porte d’entrée ou à un passage…<br />Les mains croisées dans son dos, ces cheveux longs, serrés en petite queue de cheval et d’un blanc si pur (qu’ils paraissaient transparents) lui donnait un calme olympien que je n’avais jamais vu nulle part.<br />Comme venu d’ailleurs…de loin, très loin.<br />Son teint était brûlé et sa peau tellement fripée…qu’il était impossible de lui donner un âge mais je savais qu’il avait plus de cent ans…(mes longues années en recherche sur la longévité et la gériatrie me montrait ce grain particulier donné au centenaires et plus seulement), Il me rappelait l’un de ces moines Bouddhistes descendu tout droit du Tibet.<br />Sauf que…Son regard était d’un bleu si pale qu’il donnait l’impression d’être aveugle alors qu’il était loin de l’être… et sa façon calme et pausée de faire le tour de la pièce et d’observer qui d’entre nous se lèverait en premier tout en marchant vers Ultimo, comme si il savait… montrait clairement que ce personnage possédait un sixième sens… Non... un trente sixième sens…<br />Il était tellement anormal qu’il en était méchamment inquiétant.<br /><br />Je me tenais en position foetale sous la couverture et j’essayais d’empêcher mon corps de trembler...<br />transie de peur, voulant passer inaperçue, me croyant encore une fois morte ou en train de mourir, mais épiant tout ce qui se passait par une minuscule ouverture.<br />Putain…je ne rêvais pas…, pourtant j’aurais vraiment, vraiment préféré.<br /><br />Je ne savais pas depuis combien de temps j’étais réveillée, espérant lâchement que l’un d’entre nous se lève en premier et eu le courage qu’il me manquait pour regarder de plein fouet cet endroit et cet être si mystérieux….<br /><br />J’avais peur parce près de moi sur un étal de céramique blanche (qui était incrusté de petits canaux et de fils de toutes les couleurs), se tenait Rono, allongé, apparemment endormi, et blessé.<br />Des ecchymoses sur son visage, ses bras, son corps, me laissaient penser qu’il s’était débattu, qu’il avait lutté, mais le plus épeurant, c’était son double, sur un autre étal tout près, allongé lui aussi semblant dormir, et plutôt nickel au niveau faciès, si vous voyez ce que je veux dire.<br />Son torse et l’endroit de son cœur étaient couverts de baisers, comme déposés là par des bouches, incrustés, gravés dans la peau comme des tatouages sauf qu’elles étaient en mouvements permanents comme si ces bouches n’avaient jamais cessées de parler.<br />Autre détail, chacun de ces doigts portaient au minimum 3 voir 4 alliances.<br /><br />Du coup, je me demandais si le Ultimo que je voyais était le bon ou… le truand…Mais j'apperçue son double allongé mais ne pouvait voir qu'une chose de loin c'était le plaid noir qui recouvrait son corps au complet.<br /><br />Je comprenais bien que nous avions tous un double près de nous et j’angoissais à l’idée de devoir me tourner et de voir le mien.<br />Une main se posa sur moi.<br />Plus fort que tout j’eu le réflexe de pousser le drap.<br />Le moine me scrutait.<br />Cesse de trembler me dit il.<br />Et les secousses stoppèrent immédiatement sous ses mains comme par magie.<br />Je regardais sur ma droite, Samantha dormait encore (la vraie). L’autre reposait là, le corps couvert de bonbons par endroit et elle avait une soixantaine d’années. Le dessus de ses mains était plein de ces petites tâches brunâtres de vieillesse. Elle avait sur son ventre 3 fœtus de tailles différentes et une main coupée, de type masculin, était accrochée à son poignet gauche.<br /><br />Je tournais la tête, mon double reposait là, une plaie béante montrait mon cœur, ouvert et battant avec quelques lacérations saignantes, mon corps était lui recouvert de bandellettes blanches et mes yeux de pensements.<br />On me les avaient arrachés.<br />Je ne pu m'empêcher de repenser à ce rêve que j'avais fait.<br />Tout était là. Sauf les explications que le vieux moine m'avait donné en rêve.je lui demandé en Tibétain ce qui était arrivé à cette femme (parce que dans mon rêve je le parlais ) et je savais aussi que cette femme c'était moi.<br />Il m'avait juste répondu qu'il l'avait du purifié cette femme parce que la passion l'avait tuée.<br /><br />Bordel de merde.</span><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1163787583631375822006-11-17T09:34:00.000-05:002006-11-20T11:53:15.833-05:00Paix à Son Âme - Chapitre Seize - Y a Ziké ?<span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je ne sais pas si c'était les doses de LSD que Slobo avait subtilement insérées dans le Diffuseur de parfum de l'autobus ou si les omelettes aux champignons ( ramassés par Zav étaient plus hallucinogènes que comestibles ) que nous avions mangé en cours de route mais je tiens à préciser ( ou plutôt à repréciser ) que tout s'est enchaîné très vite ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Etait-ce mon cerveau qui absorbait les évenements plus vite qu'ils ne se produisaient ?</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Etait-ce mes neurones qui implosaient aux abords de ma matière grise tandis que la réalité s'inoculait en moi ( et je suis poli ) par bribes, tel un film d'animation super 8 joué à 60 frames secondes ... je ne le saurai jamais ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Toujours est-il que ( mais qu'est ce que c'est que cette expression bizarre ! ) le fait de me prendre la bouteille de bière de Rono en pleine face m'a vite remis les idées en place !</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je me rappelais vaguement de l'accident ...enfin plutôt du choc et des secousses le long de ma colonne vertébrale plutôt que d'images relativement nettes et précises de nos rocambolesques aventures ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'étais le premier à me réveiller, semblait-il. Il faisait sombre mais je pouvais entendre d'autres personnes respirer autour de moi,et certaines même ronfler, mais je ne citerai pas de nom afin de ne point vexer qui que ce soit ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Etrangement, le lit sur lequel je me trouvais ( si c'était bien un lit !), ressemblait aux siéges des années 60-70 ..sorte d'orange coupée en deux ... à l'exception que ce lit était foncé et assez grand pour dormir au moins à deux.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">A l'instant ou je posais le pied par terre, une faible lumière bleutée remplit subtilement la pièce.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">En fait elle était énorme ( je parle toujours de la pièce là !). C'était une sorte de dôme gigantesque sans fenêtre, strié par des barres vraisemblablement en métal avec de nombreux objets divers que je n'arrivais pas encore à identifier précisement.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Surement des résidus de ma confrontation avec la bouteille de céreales liquides et de levure fermentée ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je n'étais pas inquiet ... et pourtant j'aurai dû l'être !</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je n'avais aucune idée de l'endroit ou nous étions. Tout le monde semblait être là.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Alors que j'avançais vers un coin de la pièce ( enfin un coin ...pas évident à dire dans une pièce ronde ...un endroit quoi ...pfff ) qui semblait scintiller plus que les autres comme s'il m'appelait intérieurement : '' He oh ...Ultimoooooo .... Hééé ooohhh !! '' </span><br /><span style="font-size:78%;"><span style="color: rgb(204, 204, 204);">( Si j'en vois un qui rigole ...je le marave ...)</span></span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'avançais néanmoins ( et pourtant mon odorat est trés important pour moi ) avec prudence car le fait de ne plus me souvenir des dernières heures passées commençaient à faire son effet sur ma conscience morale judéo-chrétienne ...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'espérais de pas avoir commis trop d'impairs ( mèables ou plutôt peu palpables pour les autres au réveil ) afin d'éviter tout conflit intra-utérin lors de la résurgence de mes amis autour de moi ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Bizarrement, je ne me reconnaissais pas penser ... quels étaient ces mots étranges, ces phrases tarabiscotées que j'eusse utilisées dans ces moments d'abandon propices à la poésie, à l'errance littéraire et artistique dans des méandres lamartiniens digne de Lautréamont ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Soudain, un doute m'habitat ...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Et si nous nous étions faits capturer par des extra-terrestres ...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Au même moment, j'entendis une voix derrière moi ...</span></span>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com10tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1160152767372523082006-10-06T12:36:00.000-04:002006-10-06T12:39:27.396-04:00Paix à son âme. commence par la sienne... - Chapitre je ne sais plus combien par je ne sais plus qui<h3 style="color: rgb(204, 204, 204);" class="post-title"><span style="font-size:85%;">Paix à son âme. commence par la sienne ... Chapitre XV by Shandrika </span></h3> <span style="font-size:85%;"><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'essayais de ne pas sentir la tôle qui mâchait le côté droit de mon visage.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">C'était froid...et le sang qui coulait, faisait glisser ma face qui rebondissait sur le métal.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je me sentais comme un pantin.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je ne maîtrisais plus rien, si ce n'est ma pensée qui me disait que j'étais peut être en train de faire le grand voyage...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">celui ou tu n’as pas de bagage.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Celui ou tu n'as plus besoin de rien.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Seulement d'être toi ...Dévi.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Pourtant je les aimais les voyages...Ils m'avaient tant fait rêver.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Celui ci, bien qu'ayant toujours eu conscience que je le ferais un jour, était loin de ressembler à l'idée que je m'en était fait.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">La mort faisait pour moi partie intégrale de la vie. Et j'avais toujours su, qu'elle arriverait quand elle devrait arriver.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Tout était mélangé, étais je en train de crever? Comme ça, connement dans un bus qui dérape? J'avais toujours eu peur en voiture? Était ce pour cela que je devais partir de cette manière?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">La seconde précédente je parlais avec Sam, avant que...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Qui était Sam?</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'entendais des grognements et des râles...Tous ces gens dans ce bus...Ceux que je connaissais....ceux que je connaissais depuis peu...ceux que je ne connaissais pas...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Qu'est ce qu'il se passait?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Juste avant cette seconde précédente, j'écrivais ce roman.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Avec Druzi et Ultimo...je pensais à les remercier car ils m'avaient l'un et l'autre fait un beau cadeau. Lui en me poussant à écrire, ce que je n'aurais sûrement jamais osé faire...et elle par son inspiration si riche et délirante.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'étais pourtant bien là. Mais où était Shandrika vraiment?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Dans la phase paradoxale d'un de mes nombreux sommeil?</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'allais me réveiller? Voir ma table de nuit sur ma droite et le jour qui se levait dans la lueur de la fenêtre de ma chambre...Dans ma maison, rue de la visitation.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'allais comprendre très rapidement que j'avais eu la chance encore d'entrer en ECM (état de conscience modifiée) et qu'il avait encore été donné à mon âme la possibilité de voyager...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">De ce vivant, il y avait bien des choses et des gens avec lesquels je ne devais pas flirter. Je le savais.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Les drogues et les manipulateurs (conscients et inconscients).</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Dans les deux cas je me savais condamnée. J'avais déjà eu à faire à eux et le prix si chaire- ment payé avait laissé quelque part dans la mémoire de mon cerveau, des marques indélébiles.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Il y a bien des voleurs qui déroberont une, deux, trois fois ou quatre avant de se faire prendre...Moi je n'avais même pas le droit de commencer. La leçon avait été apprise et bien enregistrée.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">13h46. La clinique est fermée. Je suis seule dans le bureau. J’ai besoin d'écrire. Le mental fait des siennes et ça se bouscule...Rien de mieux pour évacuer...ensuite j'irais marcher pour essayer de trouver un coin de verdure (pour respirer et me ressourcer) dans cette ville grise et moche qui ...m'étouffe...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Il est dans l'après midi, je le sais parce que je vois le soleil et il n'est pas à son zénith. Il y a aussi cette buse qui tourne en rond dans le ciel. Elle prend du gaz...comme on dit en terme de parapentiste. Je le sais parce que j'ai volé... un jour. Les vents se réchauffent à des heures bien précises. 11h le matin, 17h l'après midi.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);"> Ceci à l'heure des cons d'humains, ça va de soit...</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">L'heure du soleil est pourtant bien plus réelle mais plus personne ne le voit.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Ce dessin gravée dans ma peau. Cet oiseau symbole de liberté.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'en déduis donc que je suis allongé sur la terre…J’ai mal partout.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Quelqu'un dit quelque chose.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je ne comprends pas bien.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'entends...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Dévi!</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Dévi réponds!</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">...mais qui est ce qu'ils appellent?</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Des mains sont sur mes épaules et me secouent comme un prunier.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">J'ouvre les yeux.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">L'instant d'avant il n'y avait rien qui allait avec rien.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">C'était le déséquilibre le plus complet.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je pensais à mon jardin, carré lui…et l’harmonie revenait.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Je lui sourie mais je ne sais plus très bien pourquoi et à qui.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Les gens étaient tous là. Même ceux qu'on aimait pas. Et j'étais juste soulagée de les voir en vie. Cette expérience me donnerait elle davantage de coeur?</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Plus très sûre d’en avoir un. Pourtant il allait peut être falloir que je me relève et que je trouve le courage…encore…d’aimer.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Le bus finissait de brûler par endroit.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Il restait 3 sacs.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">23h12: Je me sentais fatiguée. J'avais besoin de me retrouver. Ces derniers temps je m'étais éloigné de celle que je suis.</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Par amour? Pas vraiment... Par connerie Oui...</span><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Il était grand temps que je reprenne mon chemin. Celui ou je vis à la manière de la paix, ou je respire l'air de la liberté.</span><br /><br /><span style="color: rgb(204, 204, 204);">Est ce que j'avais eu la chance de mourir les yeux ouverts? </span></span>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1158493682611122032006-09-17T07:45:00.000-04:002006-10-06T05:22:45.356-04:00Cékankon Narrive (ch XIV by Druzilla)Un petit colibri se rassasiait dans un pétale de fleur non loin de moi. Des milliers de bourdonnements anonymes se faisaient entendre alentours. Je me sentais plutôt bien.<br />Une nouvelle journée s’annonçait… belle, ensoleillée, chaleureuse…<br /><br />Enfin, ça s’était les prévisions à mon réveil … ici ce n’était pas un camps de vacances … et Ramon ramonait tout le monde pour que personne ne l’oublie !<br /><br />Tout d’abord, après s’être assuré que Rachel avait bien passé la nuit et qu’elle était en état de continuer il avait fallu ranger nos affaires dans l’affreux autocar, et effacer les traces de notre passage en ces lieux sauvages et préservés.<br /><br />Puis toute l’horreur du voyage s’était à nouveau manifestée.<br />Ramon me faisait penser à un psychopathe de la route… il alignait les virages et rectifiait les lignes droites, il s’enfonçait comme un malade dans les nids de poule (ou plutôt de vache vu la taille), il slalomait entre les zigs et les zags, et en plus je crois que je détestai son air de pilote de chasse (d’eau).<br />Chaque mètre gagné sur le chemin qui nous menait vers nulle part était une victoire qui relevait du miracle…<br />A la fin de la journée, proche de la lobotomisation à entendre le moteur claquer dans mes oreilles et à ne rien fixer d’autre que le crucifix imaginaire que j’avais mentalement projeté sur l’énorme tonsure du crâne de Ramon, j’essayais de m’intéresser au paysage…<br />« Tiens, regarde Dévi, un bébé pingouin sur la gauche … »<br />« Tu y’es pas Sam, c’est pas un pingouin, ça ! c’est un N’OR-NI-THO-RIN-QUE»<br />« Ha ! c’est pour ça qu’il est pas noir alors… ? »<br /><br />Un peu plus tard…<br />« Tiens regarde Dévi, un bébé ours sur la gauche… »<br />« Mais tu n’y’es pas Sam ! c’est pas un bébé ours, ça, c’est un panda »<br />« Hein ? Ha oui ? t’es sûre ?? Il avait pas de tâches autour des yeux »<br />« Mouais, t’as raison, j’crois que c’est moi qui a des tâches sur la rétine »<br />« Bin, tu sais Dévi, si t’arrêtais de faire le poirier sur le siège … peut être que tu verrais les choses sous un autre angle. »<br />« Nan, tu y’es pas Sam, c’est justement pour les voir sous un autre angle que je fais cet exercice de yoga. »<br />Bon, je ne pouvais pas insister plus d’autant qu’elle avait relativement raison, même si je n’avais pas tout à fait tord non plus.<br />« Hey ! Dévi, regarde sur la gauche… c’est un serpent à sonnettes enroulé sur lui-même qui suit la camionette!! »<br />« Han nan !! tu y’es pas du tout Sam, je crois que c’est une suspension qui vient de nous quitter !! »<br />«Ha ! merde ! paix à son âme alors !... Dévi … si on doit finir comme cette suspension … j’veux dire, en vrac sur le bord de la route… sache que… »<br /><br />Je ne puis finir ma phrase… nous entamions un long dérapage contrôlé mais dans la catégorie ingérable ; et dans le sillon de poussière que soulevait le blocage des roues je croyais voir en plus des pièces mécaniques qui dansaient autour de notre charrette, la silhouette d’une personne connue mais décédée depuis longtemps qui venait sans doute me chercher …druzillahttp://www.blogger.com/profile/14018220750092423664noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1156951336379242622006-08-30T11:21:00.000-04:002006-09-01T03:48:34.196-04:00Les tribulations de Samantha Met l'Bronx (chap XIII) by DruzillaLES TRIBULATIONS DE SMB (SAMANTHA Met l’Bronx)<br /><br />Enfin ! Enfin, le car s’était arrêté… enfin, et re-enfin, devrais-je dire, il s’était pour le moins immobilisé pendant quelques instants…. Je suis bien certaine que St Christophe n’avait jamais eu à dépenser autant d’énergie pour faire son boulot, même un jour de grand départ sur l’autoroute des vacances, pour assurer la continuité de nos (encore jeunes) destinées…<br /><br />Nous étions « garés » entre un rocher qui menaçait d’éboulement, un ravin avec vue sur le vide et les rochers qui entourent le vide, et un lacet de route en épingle ; de l’autre côté nous disposions d’une petite plaine boisée, un peu pentue pour une plaine, certes, et avec un mignon petit ru qui serpentait entre les buissons…<br />Mon analyseur personnel venait de mettre en route mon dédramatisateur automatique de situations critiques… : nous nous trouvions donc en pleine montagne sur une route au milieu de nulle part qui devait sans doute allez encore moins ailleurs… mais bon… on était là pour ça.<br />Tout le monde était arrivé à sortir par la porte ouverte à tout jamais (vu le coup de pied latéral d’Ultimo pour la décoincée)… tout le monde était de la même couleur … entre blanc clair et jaune très pâle …mais en tout cas, tout le monde était visiblement soulagé, d’une façon ou d’une autre, nerveusement ou physiologiquement parlant…<br /><br />Ramon donna des ordres aux garçons pour qu’ils installent le bivouac de la nuit… les filles étaient chargées de ramasser du bois pour le feu de camps…<br />Zav voulait partir à la chasse aux sangliers avec les clubs de golf de Seb Lacaille qui ne se décidait pas entre le prêt et la location de son matériel, et qui voulait vérifier absolument avant toute décision les petits caractères de son contrat d’assurance …Chacal éructait de joie …<br />Rachel peignait la girafe … Rico faisait le zèbre en essayant de se fondre dans le paysage… il devait essayer une tactique de camouflage par mimétisme de la flore environnante ( ??? il y avait encore quelques progrès à faire)…<br />La nuit en haute montagne tombe très vite … le camps était à présent installé… il faudra à l’occasion qu’on puisse vous décrire ce qu’on appelle un « camps » en haute montagne à la mode de chez Ramon notre guide vénéré …<br />Bref, celui-ci était pour l’heure en train de caresser sauvagement sa guitare pendant que Rachel ondulait des hanches et mettait l’animation en allumant ici et là des bribes de … de … de « chépakoi » d’ailleurs …<br />J’étais toujours dans le même état d’esprit que dans l’autocar, et j’admirai Dévi qui semblait posséder ce pouvoir suprême de gérer sa relaxation en puisant dans des postures « yogastiques »… Elle donnait l’impression de flotter et de se décorporer (là je ne faisais pas allusion à son vomi !)<br />Après avoir partagé un petit bain improvisé comme des naïades avec Dévi, j’avais ressenti cette irrépressible envie et besoin de m’isoler encore … je devais faire le point sur différents nouveaux aspects de ma vie…<br />Un bref coup d’œil sur mon passé : une enfance heureuse, une adolescence tumultueuse, une vingtaine ravageuse, une trentaine houleuse … et trois enfants, Riri, Fifi, et Louloutte…<br />Un mariage, un divorce…(j’avais bien dit bref, hein !) et maintenant un cœur tout nouveau qui recommençait à battre amoureusement…avec cette envie de vouloir n’appartenir qu’à un seul être ; d’être pour lui, ce qu’il serait pour moi ; de tenir SA laisse alors qu’il serait MON maître!<br />Combien de fois dans une vie rencontrons nous ce cas rare ?? Je pense qu’avant tout il faut y croire, et surtout le vouloir…<br /><br />Derrière mon petit buisson, à l’écart de tous, je me laissais allez à mes profondes pensées quand des craquements secs près de moi me firent penser que je ne devais plus être tout à fait seule… je me levais d’un bond en trois mouvements désynchronisés, d’une part, pour avoir l’air de faire quelque chose de naturel, comme de la botanique nocturne, et d’autre part, pour ne pas me faire piétiner bêtement…<br />C’était Ultimo qui visiblement cherchait également un endroit à l’écart du « monde »…<br />Son air soucieux m’attrista encore un peu plus… il traversait une terrible épreuve et toute ma compassion et celle du monde ne pouvait lui être d’aucune utilité… de toute façon, Ultimo était de ces âmes torturées qui prenait toujours à son compte les erreurs des autres. Ultimo était quelque part entre « l’agneau de Dieu » et « le justicier solitaire ».<br />Je m’étais attachée à cette grande masse sculpturale, ce faciès ténébreux et je me surprenais toujours à quêter un sourire fortuit qui lui aurait échappé et qui lui aurait éclairé jusqu’à l’intérieur de ses pupilles sombres.<br />Le soir de l’étape chez Dévi, il s’était un peu confié à moi : alors que nous nous connaissions depuis longtemps grâce à nos relations de marketing, nous n’échangions que des propos superficiels et anodins. Cela m’avait donc paru un peu bizarre, et m’avait même un peu gêné aussi…j’avais mis cet étrange échange de confessions sur le compte de la magie du jardin créé par Dévi, ces délicieuses odeurs de plantes aromatiques pouvaient vite monter à la tête … surtout associées avec des Mauresques et des petites poires…<br />Il est des blessures qui ne se referment jamais ; c’est vrai, et en plus, dans la catégorie Maso, certains choisissent volontairement cette option, c’est comme cela que je voyais Ultimo…<br />Après quelques échanges de banalités j’essayais à nouveau de le déculpabiliser quand les feuillages de MON buisson se mirent à nouveau à s’agiter… décidément !!<br />Ultimo comme à son habitude prompt à parer une attaque d’humanoïdes téléportés s’était déjà précipité de l’autre côté, quand apparût la tête de Dévi … un peu déconfite (hure !!)…<br />Un silence long comme un ange passa…<br /><br />Un cri déchira les entrailles de la nuit, et nos tympans…<br />Près du feu de joie, Rachel avait le feu aux fesses … et ce n’était pas qu’une image ! L’odeur des vêtements brûlés semblait nous parvenir simultanément…<br />En un clin de tour de main Ramon l’avait propulsée sur le sol et finissait d’étouffer les dernières flammes en lui tapotant le derrière (en vrai gentleman) de son étui à guitare … il aurait pu tout aussi bien l’achever à coup de pelles avais-je pensé à ce moment là … (aïe ! pour mon prochain karma)…<br />Les secours commençaient à s’organiser … enfin… chacun cherchait à donner sa meilleure recette pour atténuer la douleur que provoquaient les brûlures sur les fesses de Rachel… Zav suggérait d’y étaler du beurre et des pommes de terre ( ?) Rico y aurait bien ajouter une pointe de persil, Seb envisageait d’appeler son propre service d’intervention de rapatriement-de-toute-urgence, Chacal n’en pêtait pas large… Ramon examinait son étui de guitare qu’il avait cabossé dans un excès d’humanité et déclara d’un air morne …<br />-« les brûlures sont superficielles… ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort … la nature fera son travail … si elle passe la nuit, elle viendra avec nous … dans le cas contraire nous la laisserons ici demain avec un peu de provisions en attendant qu’un hélico vienne la récupérer »<br />Au moins Ramon savait-il prendre des décisions plutôt … contrebalancées !!<br />Ce soir là, en « «m’endormissant » après avoir vérifié 290 fois qu’aucune bestiole à pattes, à ailes ou à dard ne s’était faufilée dans mon duvet, je rêvais qu’un hélico emmenait Rachel et se crachait malencontreusement sur les rochers en contrebas de notre camps …(sûr ! mon capital karma allait encore être bien entamé).druzillahttp://www.blogger.com/profile/14018220750092423664noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1156187651407250102006-08-21T14:48:00.000-04:002006-08-21T15:14:11.430-04:00Pause vomi et confits - danse au coin du feu…<span style="font-size:85%;">Ou l’impossible secret de paix à son âme…<br />Chap XII by Shandrika.</span><br /><span style="font-size:85%;"></span><br /><span style="font-size:85%;"></span><br /><span style="font-size:85%;">J’ai beau enfoncer mon pouce sur le repli cutané intérieur de mon annulaire gauche et me concentrer sur cette position des Mûdras, il n’y a rien à faire…ma sensibilité aux conditions météorologiques et à l’altitude deviennent un véritable enfer…<br /></span><br /><span style="font-size:85%;">Même le paysage pourtant époustouflant de beauté, n’arrive pas à me faire oublier la douleur.<br />La route est tellement tortueuse et remplies de nids de poules, que ça me rappelle celle du Laddack en Inde du nord...j’ai un flash rapide sur mon arrivée au Tibet et ma rencontre avec cette homme…mais il disparaît aussi vite de mon esprit qu’il avait pu le faire dans la réalité…<br />Pour clôturer le tout, mon estomac est en train de fusionner avec mon cœur et il est au bord de mes lèvres…<br /></span><br /><span style="font-size:85%;">Je regarde le sommet de cette montagne qui me paraît encore peut être accessible… mais pas pour aujourd’hui…<br /><br />Je n’ai pas d’autres choix que d’aller dire à Ramon de stopper en espérant ne vomir sur personne au passage…(surtout ceux qui dorment en faisant des O avec leur bouche…)<br />Il est pourtant tout près, mais ça me prend un effort considérable.<br />Je m’approche de lui. Il me regarde en souriant et lance…<br />- Un p’tit pipi ?<br />Il retourne la tête droit devant concentré sur ce chemin, dont personne ne connaît la fin …</span><span style="font-size:85%;"><br />Je suis fébrile…mes jambes trembles…et j’ai l’impression d’avoir 2 de tensions…<br />Il se tourne de nouveau vers moi …avec un sursaut de la tête et vu ses yeux, j’ai l’impression d’avoir un gyrophare avec un écriteau sur le front qui signale Attention Vomi ! …<br />- Put….OK tout le monde…je vais freiner !<br />- Je Freeeeeiiiiiiiinnnnne !!!!!<br /> Il est debout sur la pédale…Ses 2 mains indiquant un parfait dix heure dix, comme greffées sur l’immense volant marron en plastique…<br />Un crissement de ferraille se fait entendre et je me demande si il existe encore des disques sur les supposés freins…<br />Je ne sais vraiment pas ou El direktor avait dégoté ce bus…<br />Je suis devant la porte et j’espère qu’elle s’ouvre…mais…rien…Ramon s’excite sur le bouton…et commence à jurer…<br />- Put…de bord…de porte à la mords moi l’nœud… !!!<br />Je retiens une première éructation…mais je sais qu’à la prochaine, je ne pourrais pas faire dans le détail…<br />Ramon s’acharne à coup de pieds…Ultimo nous pousse un peu.<br />Il penche tout son corps sur la gauche, sa jambe droite à l’horizontale, la porte ne résiste pas au seul impact, franc et sec mais au combien efficace.<br />- Tu t’es ouverte pour moi tout à l’heure sans que je te le demande…et fini sa phrase en marmonant...Entchou…de porte…<br /><br />Juste le tant de courir quelques foulées au milieu de la poussière et juste le temps d’empoigner mes cheveux longs pour ne pas mélanger le tout… (Ça pourrait faire désordre…Dési…Désordre…Tiens ça sonne bien Dési Désordre…Moi qui songe à le changer….)</span><br /><span style="font-size:85%;">Mais revenons à mes moutons…</span><br /><span style="font-size:85%;"><br />Je dégueule…y’a pas d’autres mots…<br />Mes yeux s’entrouvrent et j’aperçois des chaussures…<br /></span> <span style="font-size:85%;">Une main bazanée me tend une bouteille d’eau…<br />- Ça va aller Dési ?<br />Dési…Il n’arrête pas d’écorcher mon prénom et je ne peux m’empêcher de répondre<br />- Oui Mickey...<br />- Bon…tu n’as pas perdu ton sens de l’humour…<br /><br />Il tourne les talons et de sa voix sûre, dit<br />- Ça va aller.<br /><br />Je le trouve sympathique, plutôt discret, pourtant sa présence est entière, malgré son manque de sourires et son cynisme, ma confiance en lui fut quasi spontanée…mais quelque chose de plus profond chez lui, est fascinant. C’est cette distance, comme un mur autour de lui, qu’il rend infranchissable à son bon vouloir. Ce mec s’est blindé. C’est évident, et pour avoir une certaine connaissance du human kind, j’ai constaté que souvent, cela révèle de grandes souffrances.<br />Depuis 3 jours, j’ai eu le temps de le regarder agir avec les 2 autres filles du groupe.<br />Il est pas franchement agréable avec Rachel (et je me dit que je n’aimerais pas être à sa place), par contre, un lien intime existe entre Samantha et lui. Enfin il ne laisse rien paraître évidemment, à l’exception de quelques subtilités…ce que je sens, c’est que Samantha qui le connaît depuis de longues années, sait exactement ou se trouve la porte dans le mur.<br /><br />Le tube de dentifrice dans une main et la brosse à dent dans l’autre, je marche en direction du soleil. Je grimpe un talus, histoire d’avoir une vision générale du décor et je me tourne. Il n’y a rien que j’aime autant (et c’est pas grand-chose, mais ça suffit pour me réconcilier avec la vie), que lorsque mes yeux ne sont pas stoppé par quoi que ce soit dans leur course et qu’ils peuvent admirer à leur guise le ciel et la terre se toucher, le plus loin possible.<br /><br /> Le bus est là, planté au milieu de la route et nous au milieu de nulle part… manifestement il n’en bougera plus et nous non plus, vu que les gars sont en train de descendre</span> <span style="font-size:85%;">les sacs.</span><br /><br /><span style="font-size:85%;">Rachel parle à son cellulaire? en faisant les cents pas …Vision plutôt étrange pour moi…</span><br /></span><span style="font-size:85%;"><br />Rono soulage sa vessie en admirant le paysage. Il pisse en souriant. Ce garçon dégage de très belles choses.<br />Il a la spontanéité et la fougue du lion mélangé à une sensibilité et une douceur qui font penser à l’agneau.<br />Le tout masqué sous une tonne d’humour…<br />Ses yeux sont d’un bleu…j’ai osé m’y aventurer, mais sans y rester…il y a quelque chose de troublant. Et quand on est un peu observateur, on sait que les regards peuvent être de très beaux moments ou magie et silence font leur apparition…</span><br /><span style="font-size:85%;"><br /><br />Je descends vers la rivière…<br />L’eau est claire et j’ai la chance d’apercevoir quelques truites arc en ciel. Elles sont splendides avec leurs petites tâches de couleurs chaudes parsemées tout le long de leur corps… ça me donne l’impression, tout à coup, qu’elles prennent un bain….Mais de soleil. </span><br /><span style="font-size:85%;">Mon esprit s’égare…Et elles me donnent envie de les rejoindre…mais les deux mains dans l’eau plutôt fraîche, je me contente de rincer ma bouche et d’asperger mon visage. </span><br /><span style="font-size:85%;">Bien que le bain me fasse vraiment envie…<br />Samantha arrive et me fait signe… avec du gel douche…évidemment.<br />J’aime sa compagnie et surtout le fait que plus les jours passent, moins nous avons besoin de nous parler. Comme si elle savait ce que j’apprécie, et vice versa…belle complicité.<br /><br />Elle commence à se déshabiller et me transmet le petit coup de pouce qu’il me manquait pour oser.<br />Je fait de même, abandonnant espadrilles, jeans et dos nu aux pâturages…<br /> J’arrêterais ici pour la description de cette scène… préférant, laisser libre cours, et guise à volonté, à l’imagination de chaque lecteur et lectrice.<br /></span><br /><span style="font-size:85%;">Ramon s’acharne encore…mais cette fois ci, c’est sur le pot de confit de canards…Beaucoup de choses lui résiste, on dirait.<br />Le menu avec lui est toujours comme un paquet surprise! Souvent bien de chez lui. Attaché fièrement à sa région…le sud ouest.<br />Ramon n’est pas typé, il est typique.<br /><br />Des étuis de guitare sont posés près de lui. Ce décor et tout les éléments qui l’accompagnent, m’inspirent une douce soirée, faite de rires, de musique…<br />Il ne manque plus qu’un feu…Que je commence à délimiter par des petits rochers, en forme de cœur… tiens, pourquoi pas…<br /><br />L’atmosphère de la dite soirée se passe exactement comme décrit ci-dessus. Rachel parfaite de sa personne nous y ajoute en plus, quelques pas de danses…un peu langoureuses certes, mais parfaites, je dois bien l’avouer…et pour le plus grand plaisir de chacal qui commence à bien porter son nom…puisque….à la regarder comme il le fait , ces dents risquenmt de s’allonger…(Va-t-il se mettre à baver ?....) </span><br /><span style="font-size:85%;">Rono à l’air de bien profité du spectacle…Nos regards se croisent et il me souri malicieusement…pense t il se que je pense ?<br />La perfection de la miss me dérange t elle parce qu’elle est tout ce que je ne suis pas ? Sans aucun doute. Je le sais bien.<br />Et comme navrée de moi-même, mais sachant dédramatisé ce genre de questionnement chez moi, elle m’inspire soudainement l’envie…<br />De faire pipi !<br /><br />Je m’éloigne vers la rivière en quête de quelques buissons qui pourraient me servir de pare avant. Je descends dans la pénombre, et trouve un petit coin idéal. Je baisse mon pantalon et je m’accroupie…</span><span style="font-size:85%;"><br />Quand une voix dit…</span><br /><span style="font-size:85%;"><br />- Je ne pardonnerais jamais à Grâce ce qu’elle a fait à Azu. Ma vie sans….(la voix cesse un moment) …Ma vie sans les petits et sans …elle…, est comme l’enfer.<br />Je reconnais la voix d’Ultimo.<br />- Je suis un vrai con.</span><br /><span style="font-size:85%;">Samantha réponds.<br />- Ne dis pas ça. Ce n’est pas toi qui l’as envoyé à l’hôpital avec toutes ces blessures.<br />- je voulais juste la protéger…. Tu comprends ? Si seulement Grâce ne l’avait pas tabassé comme elle l’a fait.<br />- Ultimo je comprends… Mais elle peut encore sortir du coma. Tu le sais.<br />- Même si elle s’en sort…Azucsena ne me pardonnera jamais de lui avoir fait vivre ça.<br /></span><br /><span style="font-size:85%;">Je passe les détails de ce que je j’entends sur les blessures affligées à Azucsena par Grâce.<br />Je me contente de comprendre qu’il était marié avec Grâce et qu’ils avaient des enfants.<br />Et qu’il était manifestement tombé très amoureux d’une autre femme, puisqu’ il dit d’elle à moment donné, qu’elle était son autre moitié.<br />Je suis soufflée de l’entendre parler comme ça.<br />Je sens, que je ne devrais pas être ici et que je n’aurais absolument pas du entendre ce que je viens d’entendre.<br />Je me relève, monte mon pantalon vite fait et me dépêche de fermer la braguette, mes gestes sont saccadés, comme voulant fuir pour oublier le plus rapidement possible ce moment, ce secret.<br />J’avance d’un pas en levant la tête, ma course est stoppé nette.<br /><br />Ultimo est devant moi. Je ne l’ai jamais trouvé aussi grand.<br />Je ne vois rien d’autre que ses yeux noirs qui me fixe si profondément que j’ai le sentiment qu’il voit ma verrue sous mon pied gauche, et qu’il entends mon cœur battre à 200.<br /><br />À défaut d’avoir, en plus, mes 2 pieds dans ma pisse, je crois….que je suis dans la merde.<br /></span>Anonymousnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1155257502436366262006-08-10T20:22:00.000-04:002006-11-17T09:50:13.416-05:00Chapitre Onze - le voyage des Tripes - et pas à la mode de Caen by Ultimo<span style="color: rgb(192, 192, 192);font-size:85%;" ><br />Jour Deux : Sept heures zéro deux du matin<br /><br />Le bus semblait vaciller de chaque côté de la route ...comme si personne ne le conduisait ...<br />mais on ne se renversait jamais ...ni ne tombait dans un des ravins avoisinants ...<br />J'ouvrai de temps en temps un oeil pour voir si notre Guide vénéré Ramon et<br />néanmoins chauffeur de bus était toujours aux commandes !<br />Je pense que c'est la vingt-quatrième Mauresque qui a du mal passé !<br />Pourtant c'est que du Naturel ...ça devrait pas faire de mal. Faut dire que quand Rono<br />a téléphoné à Slobo El Direktor pour le ramener au garage, le sus-nommé Slobo est revenu<br />avec 5 bouteilles de 2 litres de Ricard, souvenir d'un passage en Andorre la semaine précédente !<br />Alors forcément ...on a fêté ça ...<br />Forcément ... j'ai un peu mal au crâne ce matin<br />Fortes ces mandibules qui semblent me hacher la cervelle en steak tartare ...et sans câpre svp ...<br />Je ne me souviens même pas être rentrer dans l'autobus. Pourtant tout le monde semble être là !<br />Ramòn. au volant, discute avec Slobo et Rono ... Ils boivent quelquechose. J'ose espérer que c'est un bon café !<br />Allez ...je sors de ma torpeur, fidèle à cet adage savoyard : Dormir c'est mourir .... et je tente de rejoindre l'avant du véhicule.<br />Je me retourne un instant pour voir Zav affalé de tout son long sur la banquette arrière.<br />Rachel semble aux Anges entre Seb et Chacal profondément endormis eux aussi ... la bouche grande ouverte.<br />Rico semble avoir autant mal au crâne que moi mais il réussit à se faire un oreiller confortable avec son sac de laptop et des<br />couvertures de survie trouvées sours les sièges.<br />Dévi semble endormie mais elle est assise bien droite. Elle paraît méditer ... je m'approche d'elle et aussitôt elle ouvre un oeil !<br />Elle sourit, me souhaite une bonne journée et referme son oeil ....<br />Etrange Jeune Damoiselle qui nous accueillit avec tant de gentillesse.<br />A tel point que je me demandais si ce n'était pas un guet-apen du genre à la fin du repas :<br />"... au fait c'est 250 $ par personne ... j'avais oublié de vous prévenir"<br />Mais non ...même pas .... cela m'avait redonner un tout petit peu confiance envers la société occidentale ...<br />Samantha, elle dormait profondément juste en avant de Dévi ...comme si elle avait senti<br />qu'elle pouvait lui faire confiance. Je manquais de m'empaler dans ses chaussures à bout pointu en essayant d'avancer<br />dans le couloir du bus mais je réussi à me rattraper à une des barres de soutien. Décidément,<br />la mise en forme risquait d'être pas mal plus difficile que je ne le pensais ...<br />En me rétablissant, je pouvais voir que nos deux autres couples étaient absents ... à moins qu'ils ne dorment dans le coffre<br />ou sur le toit ...<br />J'arrivais péniblement à l'avant. Effectivement, ils ne buvaient que du café.<br />" - Avec une petite poire ... aussi mais pas avant 9 heures ...ce serait péché sinon ... "<br />me lança Ramon en evitant de justesse un lapin au bord de la route !<br />"- Dommage ...ça aurait fait un bon civet pour ce midi ça !"<br />relança Rono arborant un magnifique tee-shirt sur lequel on pouvait lire : DELUXE MAN !<br />" - Bois ce café et ferme les yeux .... avec cet arôme ..tu as l'impresssion d'avoir conquis<br />toute l'Amérique du Sud ... ou au moins l'Amérique Centrale" me lança Slobodan ...<br />Et en absorbant cette liqueur noire ...je sentais qu'il avait raison.<br />Je finis le café en silence.<br />Je décide de voir le paysage de plus proche en me mettant proche de la porte d'entrée.<br />Les gars rient fort mais je n'ai pas entendu la blague. Je n'ose pas demander, de peur de<br />rompre cette harmonie de l'Instant ... tant pis ...<br />Au moment ou je m'appuie sur la porte du bus, je tourne imperceptiblement ma tête vers Ramon qui hurle soudain :<br />" Fais gaffe ..la porte décccccccccc........."<br />Trop tard... la porte venait de s'ouvrir et je me tenais à la main courante qui me faisait office d'accoudoir juste quelques secondes avant ...<br />Je n'avais pas entendu la suite de sa phrase mais je me doutais bien que c'etait un problème avec la porte.<br />Je pensais voir ma vie défiler en quelques secondes ...mais rien ... que dalle ...niet ..peau d'zob !<br />Je flottais dans les airs...et cet instant me parut une éternité ...<br />Purée ... moi qui voulait me changer les idées et sortir de ma piètre existence ...J'étais servi !<br />Intérieurement, j'étais déjà complètement ravagé ...<br />Chapi et Chapo me manquaient mais bon cela faisait un moment et malgré l'habitude ...<br />j'avais toujours le coeur déchiré.<br />Je ne pensais pas pouvoir retrouver la paix ...mais peut-être quelques instants de bonheur ici et là ...<br />parfois ...<br />de temps en temps ...<br />mais bon ...<br />faut dire que là ...<br />c'etait mal barré ...</span>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1150302751230814462006-06-14T12:31:00.000-04:002006-08-31T11:27:03.900-04:00Le cauchemar du moche car (ch.X) by DruzillaLe cauchemar du car moche,<br />Vu par Samantha Mel Brooks<br /><br /><br /><br />Je crois que cela c’est passé juste avant le départ … à la montée dans l’affreux mini car qui devait nous conduire sur la route de l’aventure … une sorte de char à 4 roues, avec des fauteuils rembourrés aux noyaux de pêches, une couleur jaune canari dominante avec quelques bandes violettes sur les côtés…<br />Pas de clim, pas de toilettes, pas de bar, pas de télé….une galerie pourrie sur laquelle il fallut bien hisser les bagages de tous, ce qui ne fut déjà pas une mince histoire …<br />Et il est arrivé : Un bon coup de blues, un bon coup de spleen… un ressentit de solitude exacerbée… je regardais les participants présents, les femmes surtout …<br />Il y en avait 3 en tout sans me compter.<br />Deux d’entre elles étaient en couple, elles allaient bien ensembles aussi bien dans la discrétion que dans la transparence. La troisième fille faisait un peu bande à part, et passait son temps à lorgner, sans même s’essayer à la discrétion, tout ce qui se présentait comme paires de fesses ou de pectoraux masculins sous son œil « disséquateur » … cette fille me fît l’impression d’une mante religieuse et intuitivement je su qu’elle ne serait pas une « alliée ».<br />J’allais me sentir bien seule… mais bon, je devais me faire à l’idée de ce qui allait être « mon nouveau quotidien » et les garçons de la bande semblaient en revanche tous sympas dans l’ensemble sauf bien sûr le couple propriétaire de la défunte fiotte Panda que j’avais littéralement escrabouillé accidentellement (même que c’était pas ma faute !) et leurs amis le couple clone.<br />Vu le nombre de places réduites dans le car au prorata du nombre de participants, vu aussi la taille de certains personnages par rapport à la largeur des sièges… le voyage fût long et franchement pénible …<br />L’épisode où Jim, l’homme aux mocassins à glands, s’est mis à vomir fut particulièrement éprouvant … j’étais juste placée derrière lui quand le jet de bile est partit droit devant comme une fusée éclairante de 14 juillet sur le costard Beau Gosse de Seb Lacaille.<br />Heureusement pour lui, Rachel s’était empressée de le délester de sa veste et de sa chemisette afin de lui prouver ses talents de toiletteuse…<br />Ensuite j’ai cru finir asphyxiée quand Zav a décrété qu’il allait enlever ses chaussures parce qu’il préfèrait ses odeurs d’orteils aux pêts délicatement ciblés du Chacal…<br />Ryco et Ultimo s’essayaient aux « doigts de fer » (comme les bras mais avec les doigts) et<br />Ramon comptait les points sur ses doigts à lui, sauf que je me demandais ce qui adviendrait du 11ème point quand il arriverait … d’autant que c’était quand même lui qui tenait le volant.<br /><br />Il restait encore 1 heure avant d’arriver à notre première étape…<br />Je posais le front sur la vitre, peu importait au fond cette agitation, j’avais besoin de me vider les nerfs, je fermais les yeux et m’isolais mentalement, ma blessure au front me lançait un peu, la ceinture de mon pantalon me compressait la vessie (l’inconvénient des tailles basses), il faisait chaud et lourd… vers quel autre cauchemar roulais-je ?druzillahttp://www.blogger.com/profile/14018220750092423664noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1149779758430793772006-06-08T10:00:00.000-04:002006-06-10T04:48:44.973-04:00Entre chien et loup, la paix gagnait elle son âme… ? (chap IX) by Shandrika.<span style="font-size:85%;">Le soleil commençait à diminuer et le pavillon lui, à s’illuminer…<br />La grosse chaleur avait disparue et à sa place régnait cet air doux et presque frais de fin de soirée.<br />C’était l’heure préférée de Dévi.<br />Parce que..., "presque" parfait.<br />Entre chien et loup. C’est comme ça qu’elle l’appelait.<br />Et alors que l’air ambiant semblait s’apaiser, sa petite vie elle, semblait se remplir de désordre, de déséquilibre…<br />Mais comme toujours, c’était pour elle d’une logique implacable.<br /><br />Sauf qu’elle était bien loin d’imaginer jusqu’ou cette infime anarchie l’emmènerait.<br /><br />Samantha se pencha discrètement vers Dévi pour lui chuchoter quelque chose.<br />Son mouvement fit entrouvrir son joli chemisier blanc, qui à son tour révéla …un magnifique décolleté. </span><br /><span style="font-size:85%;">Dévi songea secrètement, l’espace d’un instant, à cette fente que formaient ces deux seins si généreusement blottis l’un contre l’autre…<br />Elle imagina une main halée et délicate, y poser une enveloppe…comme un secret…<br />Mais les quelques gouttes de sang qui avaient entaché cette pureté la ramenèrent à la réalité.<br /><br />- Je te parie c’que tu veux qu’Ultimo ne touchera pas à la confiture de rose… </span><br /><span style="font-size:85%;"><br />Elle avait l’air de bien le connaître...<br />Dévi lui suggéra de changer son chemisier. Samantha accepta.<br />Elles ramassèrent quelques assiettes, miettes et autres victuailles, et traversèrent le hall pour se diriger vers l’escalier.<br />Au passage, elles virent que les deux couples de larves humaines (qui commençaient à ressembler à des amibes), étaient déjà affalés dans le canapé, manifestement très fatigués de leur journée. Un coup d’oeil vers l’entrée, confirma que Zav mettait les sacs à dos à l’intérieur.<br />En plein milieu du cadre de la porte d'entrée, l’ombre d’une tente apparaissait.<br />Au même instant et furtivement, une masse noire traversa le champ de la porte, de gauche à droite…<br />Samantha intriguée, s’avança.<br />Elle tira Dévi par la manche pour lui montrer…<br />Rico avait il des talents de jardinier ? Elles poussaient comme des champignons…<br /><br />- Tu vois Dévi…Ce mec est la plus grosse couleuvre que la terre est pondue…Là y’a un truc qui m’échappe…<br /><br />Non, non, non… juste un campeur averti et équipé de la panoplie dernier cri.<br />Il ouvrit un des sac, prit le gros paquet entre ces mains, se leva et le jeta 2 mètres plus loin.<br />La tente se dépliait en l’air et se posait, finie, là, sur l’herbe.<br /><br />- Alors lui…je ne le lâche pas d’une semelle pendant l’excursion… dit Samantha.<br /><br />Tout le petit monde plus ou moins repéré, il en manquait pourtant encore 4 au décor.<br />Rachel, Seb, Ramon et Ultimo…<br /></span><br /><span style="font-size:85%;">Pour les deux premiers, certains avaient sûrement déjà remarqué qu’il était difficile de les séparer, tant leur yeux respectifs ne se décollaient pas les uns des autres.<br />Ils se la jouaient un peu "seuls au monde", sur des paroles de "notre coup de foudre à nous" et la musique d’…"et plus rien n’a d’importance".<br />Elle était parfaite Rachel, un peu comme Madonna…<br />Corps parfait, minois parfait, look parfait, sourire parfait, dentition parfaite, elle s’exprimait parfaitement aussi.<br />Bref y’avait rien qui clochait ! Si ce n’est cette perfection extérieure, décidément bien trop parfaite aux yeux de Dévi…Elle attendrait bien sagement de voir l’intérieur…<br />En banale réflexion, elle se disait qu’ils étaient fait l’un pour l’autre…<br />Lui, dans sa religion moulée, elle dans son absolue, complète, et idéale perfection.<br />Elle avait bien une idée de l’endroit ou ils pouvaient s’isoler…Mais...ils n’auraient pas osés…<br /><br />Son esprit passa très rapidement à autre chose parce que Samantha était devant elle en train de vider son armoire…Elle se marrait en comparant ces fringues et ceux de Dévi…<br />Elles étaient différentes, l’une était seule, l’autre mariée avec 3 enfants, une avait fait des études, l’autre pas, Dévi avait bcp voyagé, Samantha faisait cette excursion pour la première fois loin de sa tribu, pour s’oxygéner et réfléchir, la complicité prenait place entre elles.<br /><br />-Dévi ? Tu devrais nous accompagner... Je parle demain avec Ramon pour savoir si c’est possible…qu’est ce que tu en dis ?<br /><br />Un coup de klaxon retentit et Dévi se pencha à la fenêtre. Une vieille 2 CV fourgonnette était garée devant le portail, suivi d’un minibus. Elle aperçu en même temps, près des rosiers, Ramon et Ultimo qui prenait des notes, Ramon lui, était immanquable. Le flash de son appareil photo le suivait à chacun de ses pas.<br />Elle avait compris que ces deux là avaient bien remarqué le jardin et sa forme étrange. Mais voyaient ils vraiment?<br />- Impossible de là ou ils sont...<br /><br /><br />Elle ne connaissait pas le premier gars qui sortait du minibus, par contre, elle savait que la Deuch était celle d'El Direktor, le garagiste du quartier. Il ramenait l’engin qui allait conduire tout ce petit monde le lendemain matin très tôt.<br />Il avait travaillé jusqu’à tard, à sa demande urgente. C’était vraiment sympa de sa part et connaissant son goût pour le Ricard…<br />Elle dévala les escaliers.<br />Ultimo et Ramon avaient déjà rejoint les 2 hommes.<br />Des poignées de mains s’échangeaient, tout allait un peu vite…<br />Pendant que le gars se présentait…<br /><br />- Bonjour, je suis Rono...Rono Cartman...<br /><br />Il avait un accent Québécois à couper au couteau…Dévi qui avait vécu plusieurs années là bas remarqua les intonations chantantes et la générosité du sourire immédiatement…<br /><br />- Tu viens de quel endroit ?<br />- Montréal…</span><br /><span style="font-size:85%;">- Vacances?</span><br /><span style="font-size:85%;">- Oui et non, je suis là pour un an, j’ai trouvé d' la job chez El Direktor , j' lui donne un coup main quand il a besoin, et j’voudrais bouger un peu pour visiter vot beau pays !<br /><br />Elle n’arrivait toujours pas à suivre la cadence, parce que manifestement Ramon et El direktor se connaissaient…Et il y avait des années qu’il ne c’étaient pas vus…<br />Ultimo, lui avait l’air tellement relax dans sa tête…qu’il commençait à faire comme chez lui, proposant et servant un Ricard au groupe, sauf qu’il était 23h passé…<br />Relax, parce que les deux traits verticaux qui étaient entre ses arcades, à son arrivée, avaient disparu… Elles étaient impressionnantes d'ailleurs ces arcades... très avancées, larges, et de taille bien supérieure à la normale…Le nez lui, donnait l'impression d'avoir prit des coups, ...à plusieurs reprises. </span><br /><span style="font-size:85%;">Plus elle observait et plus c'était évident. On ne naissait pas avec ce genre de profil.</span><br /><span style="font-size:85%;"><br />Elle leva la tête et vit Samantha à la fenêtre de la chambre, en train de regarder ce qu’il se passait en bas…Mais son regard se tourna vers le jardin...<br />Dévi pinça ces lèvres…parce que Samantha était à l’endroit idéal pour avoir la vision du jardin et de ce qu’elle en avait fait en réalité…<br /><br />Ce groupe, ces garçons, cette fille et son instinct brut... n’étaient décidément pas fait pour lui déplaire…<br />C’est à ce moment précis, que sa sensibilité l'enveloppa d' une douce chaleur et qu'elle su, que certains ne feraient finalement pas partie de ce voyage...que d'autres n'iraient pas jusqu'au bout...et qu’elle, en revanche, devait partir avec eux...</span><br /><br /><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-29107999.post-1149611888630530732006-06-05T08:06:00.000-04:002006-06-09T06:45:48.626-04:00Paix a son Ame - Chapitre VIII - L'aube d'une nouvelle épreuve by Ultimo<span style="color:#660000;">Paix a son Ame - Chapitre VIII - L'aube d'une nouvelle épreuve</span><br /><br /><span style="font-size:85%;color:#999999;">Le voyage en bus fut tellement pénible que je ne me sens même pas la force de vous le raconter. Eventuellement plus tard ... genre en flash back si vous êtes gentils ou si vous pouvez financer ma fondation .... pour ma recherche personnelle de quête spirituelle ... Accueillis très tôt le matin par Derviche Tourneur (en fait son nom était Dévi ... mais avec les abus en tout genre durant le voyage, mes idées n'étaient plus très claires et ma compréhension orale se bornait alors aux onomatopées de base ) , qui nous avait préparé un petit déjeuner gargantuesque même si au début, Ramon avait attaqué subtilement en demandant uniquement de l’eau …<br />Profitant habilement de la gentillesse naturelle de Dévi, malgré son regard noir et dur, nous étions rentrés chez elle sans ménagement (elle était seule et on était douze ...on allait pas se laisser emmerder ! et encore je dis douze car je compte les larves humaines qui nous suçaient la moelle et notre patience avant et pendant le trajet ! )<br /><br />Son intérieur (je parle de la Maison là hein …pas de mauvais esprit, svp !) était sobre et teinté de couleur orange du aux multiples statues en glaise et tableaux recouverts de drapés krishnaesques. On aurait pu mettre un point sur le front de Ramon qu’il aurait fait couleur local !<br /><br />Si ce n’est l’odeur de patchouli qui me monta au nez au moment de pénétrer à l’intérieur ( ainsi que les rideaux en perle qui m’ont légèrement énervé ) , je dois dire que l’on ressentait une certaine paix de l’esprit, un recueillement inné nous prenait à la gorge et tout le monde s’obligea à parler à voix basse en pénétrant dans l’antre de Dévi.<br /><br />Une seule chose me fit reculer d’un pas, ce fut la confiture à la rose qui était, en plus, juste devant ma place …<br />Je jette un œil autour … personne ne me remarque, je pousse délicatement le pot en face de ma voisine qui n’est nul autre que Samantha … De l’autre côté Dévi s’assoit en me faisant un grand sourire … Est-ce un piège manigancé par les deux Damoiselles ? Cela me paraît relativement suspect pour que je me mette à me méfier des moindres faits et gestes des deux femelles susmentionnées plus haut …<br /><br />Zav de son côté a déjà commencé à manger et a vider la moitié de la charcuterie qui était sur la table. Rico s’empresse de lui apprendre les règles de « quand il y en a pour deux …il y en a pour moi … » mais cela semble s’arrêter là …les gars sont trop affamés pour rater ce repas !<br /><br />Les deux couples de larves humaines se sont mis au bout de la table et doivent surement médire sur nous mais au moins on est tranquille pour quelques heures me dis-je …<br /><br />Tandis que la Journaliste Rachel essaye de séduire Seb qui reprend déjà 3 fois des rillettes, je sens une main qui me titille l’omoplate gauche .<br />Discrètement je jette un œil aussi bien à droite qu’à gauche, mais les deux donzelles semblent s’affairer à leurs occupations du moment …. Samantha tartine de beurre sa tranche de pain tandis que Dévi semble humer son thé tout en chantant un mantra hypnotique ….<br />Leurs mains sont bien visibles ….<br />Je me retourne d’un geste vif et précis et fais une clé de bras …au bras en question qui avait oser me toucher dans le dos … et donc par derrière …ce qui va de soit mais je tenais à le préciser ( j’ai des principes …. Je m’en excuse !)<br /><br /><br />Au bout de bras se trouve un Homme …qui semble avoir l’air inquiet … Il me fait un signe de tête qui est supposé dire (et là je vous traduis directement car j’ai une Maitrise en Décryptage de signes de tête et autres membres ) :<br />« Suis-moi discrètement j’ai des trucs à te dire qui sont vachement importants mais vu qu’il y a du monde …je préférerai le faire un peu plus loin à l’abri des oreilles indiscrètes …et fais gaffe en avançant …y a une marche … et je ne te conseille pas le jambon de parme il est périmé … »<br /><br />Fort de ce préambule de renseignements, je le suis vers l’extérieur … Pour dissiper les doutes … je parle fort : Bon ok Ramon … je viens fumer une cigarette avec Toi …mais bon c’est bien pour te faire plaisir …</span>El Ultimo Bastardohttp://www.blogger.com/profile/03480759068011428902noreply@blogger.com3