mercredi, décembre 19, 2007

Paix à son Ame - La Révélation quantique - Chapitre XX


" Vous saurez ... vous saurez bien assez tôt ..." résonna une voix féminine douce et puissante à la fois .

Une femme dissimulée sous une grande toge semblable à une couche liquide se déplacait lentement et s'approchait de nous ...
Instinctivement, nous baissâmes tous la tête tandis qu'un nom résonnait sous nos crânes respectifs : "Gyasa".

Ses mains se découvrent sous l'enveloppe liquide qui semble flotter autour d'elle. Ses doigts semble palmés.
Son visage se dévoile et lentement, nous pouvons voir que ses paupières se ferment de bas en haut.

Elle semble retirer sa toge "aquatique" et glissant le long de son corps, elle semble s'évaporer.

Seul subsiste une sorte de corde-fluide qui est attachée autour de son cou - telle une laisse - et disparaît au fond de la pièce dans la pénombre.

" Vous avez senti mon nom ... Gyasa ... quand je suis rentré dans la pièce. Mais vous ne me connaissez pas encore. Moi, je vous connaîs déjà. "

Sa beauté rayonnait et partout il était impossible de la décrire. Elle inondait nos sens de messages, de visions, d'odeurs, de sensations, toutes les plus agréables qui soient mais il était impossible de s'arrêter sur UNE seule image ... Des vagues d'émotions déferlaient à travers nos âmes.
Elles virevoltaient ici et là sans jamais prendre le temps de se poser pour souffler un peu.

Elle nous épuisait juste par sa présence ...

" N'ayez pas peur ... pas encore en tout cas ! Je suis ici pour vous aider à trouver votre voie. Certains seront choyés et d'autres pas ..."
Elle sembla stopper le flux continuel de sensations vers nos réceptacles car un frisson parcourut tout le groupe et soudain, nous semblions reprendre le contrôle de nos corps qui, jusque là, avaient été complètement engourdis.

"Pfff, j'en étais sûr souffla Slobo ; ça va encore être pour ma pomme l'aura de daube !"

" Je présume qu'il va falloir qu'on subisse des épreuves pour cela ? Ou vous allez nous charcuter l'âme ? Enfin je demande, c'est histoire de savoir ou on va ... parce que là, après votre apparition, je suis un peu déboussolé ... Plus trop sûr de rien ... ni même de tout d'ailleurs ... Je ne sais plus ou j'en suis ..."

Au moment ou je finissais ma phrase, Gyasa tendit sa main gauche palmée vers moi et je sentis mon corps se soulever dans l'espace.

J'étais maintenant à un mètre au dessus du sol quand je sentis un flux infini , une énergie thermodynamique me traverser de part en part.
Mon corps irradiait. La chaleur envhaissait les moindres recoins de mon enveloppe charnelle. Ma peau semblait cuire de l'intérieur. Une sorte d'étoile explosa devant mes yeux fermés et une vague de froid intense m'envahit.

Je retombais par terre avec un choc sourd. Mon corps entier me faisait mal ... et ma peau, ma peau était devenu d'un noir mat.

Je tentai de la toucher et mes doigts traversèrent ma peau, traversèrent mon corps.

Je me relevai malgré tout. La douleur était toujours présente mais j'arrivai à la mettre en arrière dans mon cerveau. Ce phénomène inquiétant semblait me permettre de contrôler la douleur même.

"C'est sûr que les douaniers vont m'emmerder si j'arrive avec cette tronche-là ..forcément ... et plus que d'habitude ..." dis-je entre les dents.


Gyasa me regarda et je sentais alors ma douleur diminuer : " Ce n'est pas une punition ... mais plutôt ta première épreuve. Les énigmes et les solutions suivront."


Je ne dis rien ... mais je me demandais quelles seraient les punitions si ma "mutation" n'était qu'une épreuve ...

C'est à ce moment là que Samantha et Dévi se mirent à léviter à côté de moi.

Ce phénomène semblait influencer mon corps qui semblait s'étirer, s'évaporer et se rematérialiser aux 2 secondes ... et la douleur irradiait à chaque transformation ...

La vache ... je jonglais quand même !!!

Tandis que les deux filles lévitaient je sentis un regard derrière moi ...
Quelqu'un m'apportait quelque chose ... je n'arrivais pas encore à percevoir ce que c'était mais déjà une image se concrétisait dans mon cerveau ... J'avais l'impression de devenir télépathe ...

mardi, août 07, 2007

"Ceux qui peuvent abandonner une liberté essentielle en échange d'un peu de sécurité immédiate ne méritent ni liberté, ni sécurité"

Benjamin Franklin

ah ben purée ....j'suis dans la mouise alors ...
Va falloir que je change ...

mercredi, avril 18, 2007

Paix à son Ame - La peau compris ? Chapitre XIX

Jour 3 : 5:24 du mat ( Y a pas d'heure pour les braves ...)


" T'as intérêt à me mettre une bonne note au stage !!" lançais-je au moine, histoire de détendre l'atmosphère passablement lourde depuis les dernières heures.
Tous ceux qui étaient réunis devant les écrans se retournèrent vers moi ! En fait, nous étions tous éveillés mais chacun se dissimulait dans la pénombre afin de juger des dangers.

Un bref moment de silence, un instant de malaise, puis quelques : " Ppfff, t'es con ..." fusèrent de part et d'autre.

La glace était brisée (mais je ne ramasserai pas les morceaux) et l'on retrouvait notre ambiance bon enfant au sein de cet endroit bizarre et pourtant si familier.


Le Moine ouvrit la bouche pour la première fois :

" Bienvenue dans notre - mais aussi votre - laboratoire spatio-temporel !
Vous avez été choisi il y a bien longtemps. La plupart par hasard, et il ne fait pas toujours bien les choses ; les autres par nos chercheurs et biologistes de l'âme afin de tester votre résistance à la douleur comme au bonheur. Malheureusement, certains de nos techniciens sont plus doués que d'autres. Ou alors vous n'aviez vraiment pas un bon Karma.
C'est donc, précisement, ce que nous essayons d'altérer ... pour le mieux bien sûr !" semblait-il me dire directement puisque je sentais son regard transpercer mon hémisphère cérébral gauche., tout en sentant une tentative de sa part de me rassurer sur mon sort. Avais-je donc eu une vie si merdique que ça ?

Il continua en détournant le regard et ma douleur s'évapora dans la pièce ;
" Cette formation à laquelle vous vous êtes inscrite n'était, en fait , qu'un stimuli pré-inscrit dans votre mémoire, lors de nos premières expérimentations, afin de vous réunir au moment opportun. Certains de ces candidats ne sont pas encore prêts. Une opération de la mémoire sera fait et ils retourneront à leur vie quotidienne en ayant tout oublié."

Je jetais un large coup d'oeil tout autour de moi, en m'attendant à voir apparaître Will Smith en costume noir et chemise blanche avec son petit appareil hypnotiseur ...mais rien ... nada ... que dalle . En effectuant ce panoramique visuel, je réalisais que nous n'étions plus que neuf :
Zav, Rico, Seb, Rachel, Slobo, Ramon, Samantha et Dévi ... Les autres devaient dormir chez eux avec zéro souvenir des dernières soixante-douze heures. Mais comment allait-il expliquer à Jim la perte de sa Fiat rouge ...
Alors que je me posais des questions métaphysiques sur cet imbroglio digne des soirées de mon enfance sur : "Au thèâtre ce soir " et que la tension semblait tombée du côté du groupe, Dévi fut la première à relancer la vapeur dans la direction opposée :

" Ces ...ces corps-là ? Ce sont nos clônes ? " osa-t-elle ?

Tout le monde était suspendu aux lèvres du moine ( c'est une image hein !!!).

...
Silence
...

Lentement, il leva un doigt et ouvrit la bouche ( notez que l'inverse n'est pas physiquement viable ) :

" ... Oui ...et ....Non ..."

Ramon réagit aussitôt :
" Purééééeee ...si c'était pour dire ça, c'était pas la peine ! La vache les mecs, on est tombé sur le seul Moine Normand du coin ...on a vraiment pas de pot !!!"

Mais le Moine n'avait visiblement pas fini : il réussit à le faire léviter juste en levant son autre main, comme s'il manipulait une marionnette avec des fils.

Slobo en rajouta une couche :
" Tu voles bien ...tu vois ..je savais bien que tu étais un enfant de mouette !!!"

Le moine jeta un regard sombre à Slobo et effectua la même opération qu'à Ramon. Les deux flottaient dans la pièce et même si leur bouche s'ouvrait et se fermait, nous n'entendions aucun son ...

" L'humour m'intéresse ...mais souvent, vous et vos amis l'utilisez de manière trop anarchique! Cela nuit à ma concentration et cela peut nuire à vos transferts d'âme " rajouta le Moine.

" Mais laissez-moi me présenter : Mon nom est Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra ..."

Personne ne moufta car la lévitation tôt le matin sans rien dans le ventre n'était pas quelque chose de vraiment enrichissant pour ma part ...

" Lorsque je disais : Oui et Non, je voulais signifier le fait qu'une part de ce corps est votre clône afin qu'il héberge votre âme lorsque nous expérimentons ... mais ces corps ne bougent pas d'ici.

Malgré tout ils subissent les affres du temps, vos plaisirs et vos douleurs, vos envies et vos craintes ...ensuite nous renvoyons votre âme directement dans votre corps actuel ... Parfois nous devons réinitialiser votre corps, le réincarner ...grâce à vôtre âme lorsque nous la rappelons. Cependant pour la ramener, nous avons besoin d'un autre receptacle puisque l'autre corps n'est plus utilisable ...et c'est pour cela que parfois vous faites des rêves étranges car ils proviennent des stigmates d'un corps étranger.
Le Oui et le Non incluaient donc ces précisions."

Et tout en finissant sa phrase, le Moine Se-Mu-Dong-Tong-Dru-Ra arrêta lentement la lévitation de nos deux compères en abaissant les bras ...

J'allais poser une question mais un bruit sourd se fit entendre au fond du Laboratoire.

Le moine sourit ...mais c'était bien le seul.

J'allais encore poser une question quand je fus interrompu par une voix féminine.

vendredi, février 02, 2007

La paix n'existait pas...(chap XVIII by Shandrika)

Samantha avait accompli l’effort surhumain de se lever. Le regard perdu dans le questionnement.
De mon côté, je réalisais que le souvenir des heures précédentes n’était que confusion.
Je pensais à ma maison, à mes rosiers, à tous ces gens rencontré dernièrement, à ce voyage en bus, à ce moine qui était à ce moment précis, la seule personne réelle qui restait de toute cette anarchie. Mais tout cela, enveloppé dans un brouillard épais et l’incompréhension la plus totale.

Ramon fit son apparition dans la pièce, vêtu d’un pantalon de cuir noir et d’un tee shirt de la même couleur.
Il n’était plus le même…Enfin quelque chose de différent avait pris possession de sa personne. Ses yeux n’avaient plus l’humour et la malice qui le caractérisait.
Il se dirigea vers Ultimo et je pu voir poser au creux de ses reins, a moitié sorti de sa ceinture, un flingue brillant comme flambant neuf…cet élément me donna la certitude que quelque chose avait changé.

Le moine nous demanda de le suivre.
Samantha avait de la difficulté à tenir debout. Sans prononcer un mot, je lui propose mon aide en passant mon bras gauche autours de sa taille. Elle pose son bras droit sur mes épaules et tant bien que mal, marchons en direction du couloir en suivant les 3 hommes.
Je me demande quel sort est réservé à ceux qui restent allongé sur leur étal.
Rono, Rachel et les autres…

Le couloir blanc est parsemé de lumières ovales éblouissantes de chaque côté, le sol est en acier comme... lustré.
Au bout, une autre entrée qui donne dans une pièce, elle aussi de forme ovoïde ou une multitudes de machines et d’ordinateurs garnis de loupiottes de toutes les couleurs nous attende.
Le moine nous invite à nous asseoir.

Il s’installe à son tour, devant un clavier formant un demi cercle devant lui et tapote très rapidement dessus.
À ce moment là, un écran s’allume.
Un petit garçon blond apparaît.
Et là…Oh putain...Un train d’images se met à défiler. Le petit garçon devient un ado aux cheveux bruns et longs puis un adulte barbu pour finir en un vieillard rongé par les rides. Toute sa vie défile en quelques minutes. Sa famille, son environnement, son travail d’architecte, ses amis, sa femme, son fils, même son chien. Tout.
J’eu le temps de reconnaître Ramon. Mais pas celui qui avait poussé la porte de mon jardin quelques semaines auparavant pour me demander de l’eau.
Une pensée effleure mon cerveau mais je me dis que c’est impossible.
Je fais un tour de table rapide avec mes yeux pour trouver une stupeur égale à la mienne. Je la trouve et la constate dans tous les regards, à l’exception de Ramon qui me donne le sentiment d’avoir déjà eu connaissance de ces images et du moine bien sur, qui lui, ne laisse rien paraître.

Les images disparaissent.
L’écran devient noir pour quelques secondes.

Puis il se rallume à nouveau et c’est la vie d’un autre petit garçon mais brun celui-ci, qui défile devant nos yeux. Il voit le jour difficilement dans des conditions abominables. Sa mère le met au monde par terre, seule, dans une caravane et elle ferme les yeux à jamais en lui donnant la vie. Des gitans, des truands, des images en noirs et blancs, la misère et le sentiment très fort d’être en Europe de l’est plane sur celles-ci.

Il s’agit d’Ultimo. La fin de sa vie m’apparaît effrayante et très violente.
Il meurt brûlé vif dans une voiture qui roulait à toute allure et qui termine sa course contre un mur. Une horde de voitures et de flics autours, les colts à la main, arrêté comme l’ennemi public numéro 1.
Mais il est trop tard. Son corps noir, carbonisé et fumant, les bras à demi levé, la bouche ouverte comme une douleur hurlante me laisse sans mot.
Tous les poils de mes bras se hérissent à la vue des images.
Je lutte contre mes pensées qui m’emmènent un flot de réponses mais je refuse de les entendre.

L’écran redevient noir.

mardi, janvier 09, 2007

En attendant la suite ...

Voici donc ce que fait une caméra de 11 000 euros vous pouvez même zoomer ou télécharger la photo :

The Caméra à 11 000 brouzoufs