mercredi, juin 14, 2006

Le cauchemar du moche car (ch.X) by Druzilla

Le cauchemar du car moche,
Vu par Samantha Mel Brooks



Je crois que cela c’est passé juste avant le départ … à la montée dans l’affreux mini car qui devait nous conduire sur la route de l’aventure … une sorte de char à 4 roues, avec des fauteuils rembourrés aux noyaux de pêches, une couleur jaune canari dominante avec quelques bandes violettes sur les côtés…
Pas de clim, pas de toilettes, pas de bar, pas de télé….une galerie pourrie sur laquelle il fallut bien hisser les bagages de tous, ce qui ne fut déjà pas une mince histoire …
Et il est arrivé : Un bon coup de blues, un bon coup de spleen… un ressentit de solitude exacerbée… je regardais les participants présents, les femmes surtout …
Il y en avait 3 en tout sans me compter.
Deux d’entre elles étaient en couple, elles allaient bien ensembles aussi bien dans la discrétion que dans la transparence. La troisième fille faisait un peu bande à part, et passait son temps à lorgner, sans même s’essayer à la discrétion, tout ce qui se présentait comme paires de fesses ou de pectoraux masculins sous son œil « disséquateur » … cette fille me fît l’impression d’une mante religieuse et intuitivement je su qu’elle ne serait pas une « alliée ».
J’allais me sentir bien seule… mais bon, je devais me faire à l’idée de ce qui allait être « mon nouveau quotidien » et les garçons de la bande semblaient en revanche tous sympas dans l’ensemble sauf bien sûr le couple propriétaire de la défunte fiotte Panda que j’avais littéralement escrabouillé accidentellement (même que c’était pas ma faute !) et leurs amis le couple clone.
Vu le nombre de places réduites dans le car au prorata du nombre de participants, vu aussi la taille de certains personnages par rapport à la largeur des sièges… le voyage fût long et franchement pénible …
L’épisode où Jim, l’homme aux mocassins à glands, s’est mis à vomir fut particulièrement éprouvant … j’étais juste placée derrière lui quand le jet de bile est partit droit devant comme une fusée éclairante de 14 juillet sur le costard Beau Gosse de Seb Lacaille.
Heureusement pour lui, Rachel s’était empressée de le délester de sa veste et de sa chemisette afin de lui prouver ses talents de toiletteuse…
Ensuite j’ai cru finir asphyxiée quand Zav a décrété qu’il allait enlever ses chaussures parce qu’il préfèrait ses odeurs d’orteils aux pêts délicatement ciblés du Chacal…
Ryco et Ultimo s’essayaient aux « doigts de fer » (comme les bras mais avec les doigts) et
Ramon comptait les points sur ses doigts à lui, sauf que je me demandais ce qui adviendrait du 11ème point quand il arriverait … d’autant que c’était quand même lui qui tenait le volant.

Il restait encore 1 heure avant d’arriver à notre première étape…
Je posais le front sur la vitre, peu importait au fond cette agitation, j’avais besoin de me vider les nerfs, je fermais les yeux et m’isolais mentalement, ma blessure au front me lançait un peu, la ceinture de mon pantalon me compressait la vessie (l’inconvénient des tailles basses), il faisait chaud et lourd… vers quel autre cauchemar roulais-je ?

jeudi, juin 08, 2006

Entre chien et loup, la paix gagnait elle son âme… ? (chap IX) by Shandrika.

Le soleil commençait à diminuer et le pavillon lui, à s’illuminer…
La grosse chaleur avait disparue et à sa place régnait cet air doux et presque frais de fin de soirée.
C’était l’heure préférée de Dévi.
Parce que..., "presque" parfait.
Entre chien et loup. C’est comme ça qu’elle l’appelait.
Et alors que l’air ambiant semblait s’apaiser, sa petite vie elle, semblait se remplir de désordre, de déséquilibre…
Mais comme toujours, c’était pour elle d’une logique implacable.

Sauf qu’elle était bien loin d’imaginer jusqu’ou cette infime anarchie l’emmènerait.

Samantha se pencha discrètement vers Dévi pour lui chuchoter quelque chose.
Son mouvement fit entrouvrir son joli chemisier blanc, qui à son tour révéla …un magnifique décolleté.

Dévi songea secrètement, l’espace d’un instant, à cette fente que formaient ces deux seins si généreusement blottis l’un contre l’autre…
Elle imagina une main halée et délicate, y poser une enveloppe…comme un secret…
Mais les quelques gouttes de sang qui avaient entaché cette pureté la ramenèrent à la réalité.

- Je te parie c’que tu veux qu’Ultimo ne touchera pas à la confiture de rose…


Elle avait l’air de bien le connaître...
Dévi lui suggéra de changer son chemisier. Samantha accepta.
Elles ramassèrent quelques assiettes, miettes et autres victuailles, et traversèrent le hall pour se diriger vers l’escalier.
Au passage, elles virent que les deux couples de larves humaines (qui commençaient à ressembler à des amibes), étaient déjà affalés dans le canapé, manifestement très fatigués de leur journée. Un coup d’oeil vers l’entrée, confirma que Zav mettait les sacs à dos à l’intérieur.
En plein milieu du cadre de la porte d'entrée, l’ombre d’une tente apparaissait.
Au même instant et furtivement, une masse noire traversa le champ de la porte, de gauche à droite…
Samantha intriguée, s’avança.
Elle tira Dévi par la manche pour lui montrer…
Rico avait il des talents de jardinier ? Elles poussaient comme des champignons…

- Tu vois Dévi…Ce mec est la plus grosse couleuvre que la terre est pondue…Là y’a un truc qui m’échappe…

Non, non, non… juste un campeur averti et équipé de la panoplie dernier cri.
Il ouvrit un des sac, prit le gros paquet entre ces mains, se leva et le jeta 2 mètres plus loin.
La tente se dépliait en l’air et se posait, finie, là, sur l’herbe.

- Alors lui…je ne le lâche pas d’une semelle pendant l’excursion… dit Samantha.

Tout le petit monde plus ou moins repéré, il en manquait pourtant encore 4 au décor.
Rachel, Seb, Ramon et Ultimo…

Pour les deux premiers, certains avaient sûrement déjà remarqué qu’il était difficile de les séparer, tant leur yeux respectifs ne se décollaient pas les uns des autres.
Ils se la jouaient un peu "seuls au monde", sur des paroles de "notre coup de foudre à nous" et la musique d’…"et plus rien n’a d’importance".
Elle était parfaite Rachel, un peu comme Madonna…
Corps parfait, minois parfait, look parfait, sourire parfait, dentition parfaite, elle s’exprimait parfaitement aussi.
Bref y’avait rien qui clochait ! Si ce n’est cette perfection extérieure, décidément bien trop parfaite aux yeux de Dévi…Elle attendrait bien sagement de voir l’intérieur…
En banale réflexion, elle se disait qu’ils étaient fait l’un pour l’autre…
Lui, dans sa religion moulée, elle dans son absolue, complète, et idéale perfection.
Elle avait bien une idée de l’endroit ou ils pouvaient s’isoler…Mais...ils n’auraient pas osés…

Son esprit passa très rapidement à autre chose parce que Samantha était devant elle en train de vider son armoire…Elle se marrait en comparant ces fringues et ceux de Dévi…
Elles étaient différentes, l’une était seule, l’autre mariée avec 3 enfants, une avait fait des études, l’autre pas, Dévi avait bcp voyagé, Samantha faisait cette excursion pour la première fois loin de sa tribu, pour s’oxygéner et réfléchir, la complicité prenait place entre elles.

-Dévi ? Tu devrais nous accompagner... Je parle demain avec Ramon pour savoir si c’est possible…qu’est ce que tu en dis ?

Un coup de klaxon retentit et Dévi se pencha à la fenêtre. Une vieille 2 CV fourgonnette était garée devant le portail, suivi d’un minibus. Elle aperçu en même temps, près des rosiers, Ramon et Ultimo qui prenait des notes, Ramon lui, était immanquable. Le flash de son appareil photo le suivait à chacun de ses pas.
Elle avait compris que ces deux là avaient bien remarqué le jardin et sa forme étrange. Mais voyaient ils vraiment?
- Impossible de là ou ils sont...


Elle ne connaissait pas le premier gars qui sortait du minibus, par contre, elle savait que la Deuch était celle d'El Direktor, le garagiste du quartier. Il ramenait l’engin qui allait conduire tout ce petit monde le lendemain matin très tôt.
Il avait travaillé jusqu’à tard, à sa demande urgente. C’était vraiment sympa de sa part et connaissant son goût pour le Ricard…
Elle dévala les escaliers.
Ultimo et Ramon avaient déjà rejoint les 2 hommes.
Des poignées de mains s’échangeaient, tout allait un peu vite…
Pendant que le gars se présentait…

- Bonjour, je suis Rono...Rono Cartman...

Il avait un accent Québécois à couper au couteau…Dévi qui avait vécu plusieurs années là bas remarqua les intonations chantantes et la générosité du sourire immédiatement…

- Tu viens de quel endroit ?
- Montréal…

- Vacances?
- Oui et non, je suis là pour un an, j’ai trouvé d' la job chez El Direktor , j' lui donne un coup main quand il a besoin, et j’voudrais bouger un peu pour visiter vot beau pays !

Elle n’arrivait toujours pas à suivre la cadence, parce que manifestement Ramon et El direktor se connaissaient…Et il y avait des années qu’il ne c’étaient pas vus…
Ultimo, lui avait l’air tellement relax dans sa tête…qu’il commençait à faire comme chez lui, proposant et servant un Ricard au groupe, sauf qu’il était 23h passé…
Relax, parce que les deux traits verticaux qui étaient entre ses arcades, à son arrivée, avaient disparu… Elles étaient impressionnantes d'ailleurs ces arcades... très avancées, larges, et de taille bien supérieure à la normale…Le nez lui, donnait l'impression d'avoir prit des coups, ...à plusieurs reprises.

Plus elle observait et plus c'était évident. On ne naissait pas avec ce genre de profil.

Elle leva la tête et vit Samantha à la fenêtre de la chambre, en train de regarder ce qu’il se passait en bas…Mais son regard se tourna vers le jardin...
Dévi pinça ces lèvres…parce que Samantha était à l’endroit idéal pour avoir la vision du jardin et de ce qu’elle en avait fait en réalité…

Ce groupe, ces garçons, cette fille et son instinct brut... n’étaient décidément pas fait pour lui déplaire…
C’est à ce moment précis, que sa sensibilité l'enveloppa d' une douce chaleur et qu'elle su, que certains ne feraient finalement pas partie de ce voyage...que d'autres n'iraient pas jusqu'au bout...et qu’elle, en revanche, devait partir avec eux...



lundi, juin 05, 2006

Paix a son Ame - Chapitre VIII - L'aube d'une nouvelle épreuve by Ultimo

Paix a son Ame - Chapitre VIII - L'aube d'une nouvelle épreuve

Le voyage en bus fut tellement pénible que je ne me sens même pas la force de vous le raconter. Eventuellement plus tard ... genre en flash back si vous êtes gentils ou si vous pouvez financer ma fondation .... pour ma recherche personnelle de quête spirituelle ... Accueillis très tôt le matin par Derviche Tourneur (en fait son nom était Dévi ... mais avec les abus en tout genre durant le voyage, mes idées n'étaient plus très claires et ma compréhension orale se bornait alors aux onomatopées de base ) , qui nous avait préparé un petit déjeuner gargantuesque même si au début, Ramon avait attaqué subtilement en demandant uniquement de l’eau …
Profitant habilement de la gentillesse naturelle de Dévi, malgré son regard noir et dur, nous étions rentrés chez elle sans ménagement (elle était seule et on était douze ...on allait pas se laisser emmerder ! et encore je dis douze car je compte les larves humaines qui nous suçaient la moelle et notre patience avant et pendant le trajet ! )

Son intérieur (je parle de la Maison là hein …pas de mauvais esprit, svp !) était sobre et teinté de couleur orange du aux multiples statues en glaise et tableaux recouverts de drapés krishnaesques. On aurait pu mettre un point sur le front de Ramon qu’il aurait fait couleur local !

Si ce n’est l’odeur de patchouli qui me monta au nez au moment de pénétrer à l’intérieur ( ainsi que les rideaux en perle qui m’ont légèrement énervé ) , je dois dire que l’on ressentait une certaine paix de l’esprit, un recueillement inné nous prenait à la gorge et tout le monde s’obligea à parler à voix basse en pénétrant dans l’antre de Dévi.

Une seule chose me fit reculer d’un pas, ce fut la confiture à la rose qui était, en plus, juste devant ma place …
Je jette un œil autour … personne ne me remarque, je pousse délicatement le pot en face de ma voisine qui n’est nul autre que Samantha … De l’autre côté Dévi s’assoit en me faisant un grand sourire … Est-ce un piège manigancé par les deux Damoiselles ? Cela me paraît relativement suspect pour que je me mette à me méfier des moindres faits et gestes des deux femelles susmentionnées plus haut …

Zav de son côté a déjà commencé à manger et a vider la moitié de la charcuterie qui était sur la table. Rico s’empresse de lui apprendre les règles de « quand il y en a pour deux …il y en a pour moi … » mais cela semble s’arrêter là …les gars sont trop affamés pour rater ce repas !

Les deux couples de larves humaines se sont mis au bout de la table et doivent surement médire sur nous mais au moins on est tranquille pour quelques heures me dis-je …

Tandis que la Journaliste Rachel essaye de séduire Seb qui reprend déjà 3 fois des rillettes, je sens une main qui me titille l’omoplate gauche .
Discrètement je jette un œil aussi bien à droite qu’à gauche, mais les deux donzelles semblent s’affairer à leurs occupations du moment …. Samantha tartine de beurre sa tranche de pain tandis que Dévi semble humer son thé tout en chantant un mantra hypnotique ….
Leurs mains sont bien visibles ….
Je me retourne d’un geste vif et précis et fais une clé de bras …au bras en question qui avait oser me toucher dans le dos … et donc par derrière …ce qui va de soit mais je tenais à le préciser ( j’ai des principes …. Je m’en excuse !)


Au bout de bras se trouve un Homme …qui semble avoir l’air inquiet … Il me fait un signe de tête qui est supposé dire (et là je vous traduis directement car j’ai une Maitrise en Décryptage de signes de tête et autres membres ) :
« Suis-moi discrètement j’ai des trucs à te dire qui sont vachement importants mais vu qu’il y a du monde …je préférerai le faire un peu plus loin à l’abri des oreilles indiscrètes …et fais gaffe en avançant …y a une marche … et je ne te conseille pas le jambon de parme il est périmé … »

Fort de ce préambule de renseignements, je le suis vers l’extérieur … Pour dissiper les doutes … je parle fort : Bon ok Ramon … je viens fumer une cigarette avec Toi …mais bon c’est bien pour te faire plaisir …

vendredi, juin 02, 2006

Paix à son âme et la nouvelle recrue...(chap VII) by Shandrika

Il faisait chaud, très chaud...Dévi passait son avant bras sur son front pour enlever la sueur et les quelques mèches rebelles, longues et noires qui ne cessaient de virevolter dans les airs malgré son chignon rehaussé d’un crayon.
Elle râlait mais ce léger vent qui s’amusait était de rigueur par ces interminables chaleurs… Elle se sentait crasseuse, poisseuse. Quoi de plus normal. Elle était en train de planter ses derniers rosiers tout frais achetés et elle terminait par la Chartreuse de Parme Delviola.
Les roses elle les aimait.

Elle avait hâte de voir apparaître les fleurs, dessiner joliment leur chaud coloris rose mauve et d’être envoûtée par leur parfum riche et puissant.
Enfin… c’est ce qui était marqué sur l’étiquette.
Elle recouvrait le pied de terre, la tassait en appuyant bien fort tout autours et prenait le tuyau d’arrosage qui avait fait sa dernière crise…

D’y repenser la fit sourire…
À cause de l’embout…Ce truc gris ou orange (au choix) qui se fixe au tuyau et qui fait office de robinet…En plus elle les trouvait sophistiqués maintenant, puisqu’ils servaient aussi à régler le débit de l’eau…Mais à chaque fois, elle cherchait pendant quelques instants le bons sens pour l’ouvrir, le bon sens pour avoir le bon débit et à chaque fois ça marchait mal, à chaque fois elle se retrouvait avec l’embout dans une main, le tuyau dans l’autre et l’eau qui lui giclait à la face.
Et cette fois ci elle aurait aimé ne pas se faire avoir.

Elle reposa le tuyau, se releva et étira ses jambes. Elle plongea sa main dans la grande poche de son tablier blanc terreux et sorti son paquet de Beedis, Ces petites cigarettes qu’elle avait ramené de son dernier voyage en Inde, composée de feuille de tendu (un arbuste proche de l’eucalyptus) et qui contiennent de la poudre de tabac et des herbes ayurvédiques.
Elle aimait tant l’odeur… même si son ami Spouty (le seul ami qu’elle n’avait jamais eu) lui disait qu’elle avait pas besoin de rajouter ça à sa panoplie déjà bien accomplie d’Amélie Poulain des années 70…
Il avait raison et elle le savait, rien qu’en jetant un coup d’œil rapide sur sa dégaine du jour (un dos nu bleu ciel, un pantacourt mauve et ses tropéziennes), son petit pavillon couleur brique avec les volets Ocre, sa vie, colorée mais solitaire, exactement comme son monde, celui quelle c’était créé. Elle était comme ça Dévi. Beaucoup timide, un peu ici, toujours ailleurs...
Sa phrase, sa façon d’être ou de penser se résumait à :
Du déséquilibre vient l’harmonie.


Y’avait qu’un truc de carré chez elle, c’était son jardin.

Et puisqu’elle en était à l’heure des consultations, elle en fit le tour pour regarder son labeur.
Elle trouvait qu’il manquait quelque chose mais elle n’arrivait pas à dire quoi.
Sa sensibilité exacerbée lui disait qu’elle le saurait plus tard…

Son tour et son Beedis terminé, elle l’écrasa et remit le minuscule mégot dans la poche de son tablier, ses doigts effleuraient du métal. C’était sa petite radio. Tout était calme. Trop calme à son goût mais elle appréciait d’habiter là, au bout de la rue. Planquée derrière cette vieille grille et ce minuscule portail vert , tout rouillé (qui serait pensait elle, son prochain job, même si elle aurait préférée repartir en excursion).
Elle planta les écouteurs dans ces tympans et exerça une petite pression avec son pouce sur le bouton.

C’est la que je t’emmènerais,
Sur la route,
Et le soleil s’il le savait, mais j’en doute,
Il viendrait…

Cette chanson la faisait rêver…
Elle reprit son tuyau, fit exactement les mêmes gestes et bingo. Avant même qu’elle eu compris, il venait encore de lui péter en pleine face…Elle était trempée. Mais la chanson résonnait toujours dans ses oreilles et après tout…elle s’en foutait, elle se mit à chanter à tu tête…et même à danser, levant les bras, les jambes …Comme seule au monde…

Sauf que.
Les antennes de sa sensibilité exacerbée l’avertirent d’une masse sur le côté. Elle s’arrêta doucement finissant de poser chacun de ses gestes, pivota légèrement et là…Particulièrement gênée, elle ne trouva rien de mieux à faire qu’un huit avec sa bouche en oscillant son arcade gauche…

Ils étaient là.
Tous les 3.
Ramon, Ultimo, et Samantha. Du sang coulait de son front. Rien de bien méchant apparemment, elle paraissait sonnée mais souriait.
Le grand balaise planqué derrière ces carreaux affichait lui aussi un petit sourire en coin.
Le chauve masqua le sien le plus rapidement et il fut le premier à ouvrir la bouche.
Bonjour, on aurait besoin d’eau…

jeudi, juin 01, 2006

Paix a son Ame Chapitre VI : Jim et ses glands – Ramon et ses gants by Ultimo

Chapitre VI : Jim et ses glands – Ramon et ses gants


Cela peut sonner un peu bizarre comme titre, aux premiers abords (et aux derniers aussi remarquez …) mais je n’avais que cette image en tête après l’avoir entendu hurler ... suite à l’exécution pure et simple de sa merde à quatre roues.

J’avais effectué une rotation de 180 degrés du mon occiput pileux (bon ok …J’ai tourné la tête …) et mon regard avait irrémédiablement chuté vers ses pieds et plus exactement ses chaussures … et plus particulièrement ses glands qui remuaient encore …comme s’ils étaient encore vivants, comme s’ils voulaient encore se manifester et hurler leur désespoir face à la perte du pot de Yaourt italien …
Tels des petits animaux voulant se dissocier de leur mère, ils semblent essayer de se désolidariser du reste de la chaussure … toujours à l’affût de la moindre occasion pour disparaître dans la nature …toujours prêt à prendre la poudre d’escampette …(mais ou allais-je chercher toutes ces expressions stupides ???).

Jim semblait hypnotisé ..à la fois par les restes de son auto-immobile à jamais et par la présentation de Samantha Mel Brooks ou Samantha Mandie Bulle, j’étais pas trop sûr vu qu’elle avait donné deux noms différents … Était-ce le choc ? le désir ? ou juste la fatigue ?

Toujours est-il que, plus la nuit avançait et plus j’avais l’impression de me trouver au milieu d’une expérience scientifique dominée par Big Brother.
Plus les heures passaient et plus j’éprouvais un sentiment étrange d’être un cobaye dans un immense laboratoire schizophrénique …

Jim paraissait réfléchir …
Je me demandais comment il faisait … peut-être que ses glands réfléchissaient pour lui ?
A moins qu’il ne s’emmerdait et que l’on aurait dit qu’il réfléchissait ( Allez voir « «Le Goût des Autres » …vous comprendrez …)
Puis soudain, il s’est avachi comme une merde … comme si quelqu’un avait tiré la petite valve en arrière de la bouée ! Il s’est littéralement dégonflé et évanoui d’un coup ! Sans bruit …juste le Klong de sa tête sur le bois du patio arrière …et encore une fois je n’Arrivais pas à décrocher mon regard de ses glands de chaussures qui se balançaient encore gaiement …comme s’ils étaient satisfaits de cette victoire. Tel David contre Goliath, les glands paradaient et fêtaient leur victoire en faisant la vague …

Je serai bien allé jeter un œil de plus près mais le bruit reconnaissable d’un Ciao Piaggo 1991 à pot Sebring modifié se fit entendre ... au loin dans la Pampa urbaine de Sarcelles en Beauce.

Tel Zorro, le sombre héros, chevauchant sur son fidèle destrier, l’homme conduisant, que dis-je pilotant le fier Ciao enjambait sa selle afin de poser ses deux pieds bien au sol. Ses chaussures étaient de grosses Rangers mais curieusement bicolore blanches et noires …comme des pommes de ma douche, voire des pompes de manouche même !
De la même façon, il possédait des gants harmonisés à ses rangers. Seules des petites tâches rouges parsemées ici et là semblaient faire craindre le pire si l’on contre disait cet Homme.


Il n’avait pas encore parlé mais déjà il s’imposait par sa prestance naturelle. Il n’avait toujours pas enlevé son casque et s’avançait tranquillement observant chacun de nous, lentement et avec minutie.

Le silence s’était rétablie … Chacal semblait fouiller dans les restes de la voiture de Jim à la recherche de pièces intéressantes pour se monter une nouvelle voiture ou un nouvel ordi …
Zav était rentré à nouveau à la recherche de bouffe en extra étant donné que tous étaient dehors.
Lolo buvait un whisky coca appuyé contre une des poubelles …rien ne semblait le perturber.
Rachel semblait prendre des notes à vive allure …Constat ? Préparation d’une plainte pouvant rapporte des millions ? recettes du bœuf-carottes ? Le mystère est encore entier.
Seb vérifiait sa voiture de fonction tandis que Rico l’inspectait avec lui tout en critiquant chaque angle de la voiture.
Samantha semblait jauger chacun de nous et semblait prendre des notes mentales sûrement en vue d’une étude comportementale des homosapiens en milieu urbain puis naturel.

Jim était toujours allongé par terre. Sa femme Marie Chantal ainsi que le couple – clone (Marie-Jeanne et Richard )essayaient vainement de le ranimer …à chaque râle, il semblait repartir dans les méandres lamartiniens de son cerveau inexistant.
Richard réagit soudain. Pourtant, il n’y a pratiquement plus de bruit … L’homme au Ciao enlève lentement son casque pour le mettre sous son bras … Il a le crâne rasé et des lunettes profilés qui ne laissent pas voir ses yeux … pourtant il fait presque nuit mais cela ne semble pas le gêner. Un léger tressaillement de sa lèvre supérieure droite semble indiquer une certaine méfiance.

Le Sus-nommé Richard se lève donc et hurle : « Faites quelquechose ..vous voyez pas qu’il va mourir !!!!! rrhhhaaaaa !!! »
Ramòn réagit aussitôt : « Toi John Travolta … tu fermes ta gueule et tu t’assoies ! Je suis le guide qui doit emmener ce ramassis de larves humaines en recherche d’émotions ou de buts dans la vie en mission dans la Montagne ! J’ai mon brevet de secourisme et j’ai fait 4 ans de médecine en candidat libre comme passe temps. On va gérer ça …mais à ma manière ! »

Ramòn s’approche de Jim et lui met deux de ses doigts dans le nez (toujours avec ses gants bien sûr ) : « Tu vas te réveiller sale merde urbaine si tu veux être capable de regarder encore tes glands de merde sans avoir à te mettre la main dans le cul pour te moucher ? » lui susurra-t-il à l’oreille.

Le Choc et le réveil furent immédiat. Le Souffle sacré vital ressurgissait de son corps flasque et pestilentiel … Il n’y avait pas que le souffle vital qui s’était lâché… Toutes les valves de sons corps avaient subi la dépressurisation.

Ceci expliquant cela, tout le monde décida de repartir à l’intérieur, histoire de prendre un bon bol de CO2 et d’huile à cuisson.

Zav était attablé avec au moins 4 gros steaks dans son assiette. Tout le monde commanda un truc à boire …histoire de sentir autre chose ou bien pour plonger son nez dans un liquide afin de le nettoyer des odeurs extérieures …

Le silence se fit le temps d’ingurgiter quelques gorgées et c’est à ce moment là que CiaoMan alias Ramòn décida de se présenter à tous :

« Pour ceux qui ne me connaissent pas – c’est-à-dire tous ici – je suis Ramòn LaCheuminey, votre Guide de Haute Montagne, 20 ans d’éxpérience en Charcuterie Médiévale, ce qui n’a aucun rapport mais je tenais à vous le dire ! Si je suis ici ce soir c’est pour vous emmener dans la Montagne et apprendre à survivre dans la Nature …ensuite libre à vous d’étendre cela à votre vie urbaine de merde ! Je ne serai plus là après. Mais … et je dis bien Mais … durant toute cette semaine, je serai avec vous ..je serai votre confident, votre conseiller, votre ami parfois et votre ennemi si vous m’emmerdez … mais je ne vous laisserai pas tomber. Je suis payé pour ça et je respecte toujours mes contrats. Avant tout commentaire, je tiens à vous préciser que je suis propriétaire d’une Harley qui est chez le Garagiste ! et Donc ce Superbe Ciao de Piaggio ne m’appartient pas …c’est un prêt à court terme que je vais laisser ici cette semaine puisque je vous emmène en bus tout-terrain à 3457 mètres d’altitude.
Au moins personne ne tirera cette chiotte !
Si vous avez des trucs à dire, c’est le moment … on part dans 14 minutes … le temps que je me soulage dans les chiottes et que je me prenne une petite Mauresque …
Des remarques, des questions, des commentaires ?????? »

Paix a son Ame Chapitre V : Druzilla et les Nains de Jardin by Druzilla

Chapitre V : Druzilla et les Nains de Jardin

Je ne savais pas trop pourquoi j’étais là, étendue sur une pelouse avec des nains de jardins à me prendre pour Blanche-Neige. Je ne me rappelais pas non plus avoir eut envie de brouter ; quant à la dernière fois où je m’étais étendue, c’était sur mon lit, et un bref passage de mains sur mon corps engourdi me rassura sur le fait que je portais bien des vêtements.
J’essayais de me recompter mentalement et de reconstruire les dernières minutes qui précédaient ma rencontre avec mes amis les nains, quand une belle voix grave se manifesta près de moi.
-« C’est à vous la voiture Tank qui vient d’anéantir le pot de yaourt Italien ? »
Et derrière le rideau de cheveux qui me barrait la vue, j’eu une révélation :
Virage/chien/freinage/dérapage/contre-braquage/ emboutissage /éjectage( ?)
Comme je luttais contre un étourdissement pour me relever, un type plutôt costaud s’avança pour me soutenir. Ce geste de mansuétude lui vaudrait sans doute pour les prochains jours que je lui propose de lui porter une valise ou trois, à moins que je ne lui ouvre le chemin à coup de machette pendant que lui, porterai nos valises.
En vérité ma journée qui avait déjà si mal commencée continuait de s’acheminer douloureusement, un peu comme un coup de poing vers un nez cassé (je n’ai pas su me dire pourquoi cette expression m’était venue naturellement sur le moment…)

Je trouvais au fond de moi un peu de force pour tutoyer ce gars que je trouvais plutôt sympathique, et de qui on aurait pu pensé qu’il était comme le chef d’une tribu vu que c’était le seul à parler et à bouger depuis le début de la scène, les six ou sept autres personnes qui l’accompagnaient se tenaient derrière, comme des figurants pygmées dans les vieux films de Tarzan.
-« Tu trouves ça drôle ? moi pas… décidément ma journée a mal commencé et finit de la même façon ! J’en ai vraiment marre !! Tout ça pour suivre un stage de survie que ma Compagnie m’oblige à faire ! »
Ultimo, puisque c’était le nom du Chef de la Tribu (curieux nom d’ailleurs pour la première personne que je voyais au retour de mon petit coma ! heureusement qu’il n’était pas un ange avec tout ce que cela aurait supposé (ciel, paradis …..) et n’aurait pas comporté (là je me comprends … !!) me confirma que j’étais au bon endroit pour le stage de survie, qu’on attendait encore le guide Ramon (un peu comme le guide Michelin, mais en être vivant, et spécialisé dans la Haute montagne) et s’enquit de me présenter les autres membres de sa tribu. Je les regardais à tour de rôle, l’air un peu ahuri, me demandant si je saurai replacer les noms avec les visages, et me demandant s’il n’y aurait pas un moyen pour les prochains jours de leur faire porter une petite pancarte autour du cou avec leur nom dessus, sans qu’ils se vexent… puis je m’aperçu qu’Ultimo était retourné près des carcasses fumantes des voitures et entreprenait de deviner « kouaétaki ».

Quelques images revinrent se chevaucher dans mon esprit encore un peu retourné, c’était quand même incroyable que j’étais arrivée à traverser le pare brise sans me blesser, à vrai dire, ce tenait pas non plus du miracle, je n’étais pas passée par là ! Car je me rappelai vaguement être descendue normalement par la portière après le choc, obéissant à un vague instinct de survie qui me suggérait impétueusement de dégager de là pour le cas où la voiture exploserait comme dans les films d’action. Ensuite, j’avais du ramper pour aller m’évanouir courageusement plus loin.

Pour l’heure, je monopolisais quand même l’attention de six personnes, qui attendaient sans doute que je me décide à leur dire enfin qui j’étais.
J’ouvrais la bouche pour parler, quand je fus grandement surprise d’être doublée par une voix dont la fréquence hertzienne n’était pas la mienne ! En fait cela ressemblait à un long cri avec une durée de tonalité monosyllabique digne d’entrer dans le Guinness des records.
Puis, arrivant à décortiquer de mon oreille surentraînée (j’avais suivi tous les épisodes de Super Jaimie à la télé quand j’étais petite et je savais focaliser mon attention sur un seul son à la fois) je comprenais en un éclair (ou presque) que j’allais avoir à faire avec le propriétaire du fameux pot de yaourt Italien comme disait Ultimo.

Toutes les têtes s’étaient retournées du côté des cris et nos regards essayaient de percer l’obscurité. Vaine peine, nous n’avions pas reçu l’équipement infra rouge nécessaire à la naissance… sauf peut être Ultimo qui se proclamait nyctalope.

Quelques instants de recueillement intérieur, et soutenue par le groupe formé autour de moi, je me décidais à m’ (auto !)-dénoncer.
Je ramassais par précaution le nain Simplet pour m’en servir comme d’une arme pour le cas où le maniaco-dépressif aurait eut des tendances paranoïaques et psychotiques, et une vingtaine de petites enjambées plus loin je me trouvais près de lui ; j’essayais de me composer un œil triste, histoire de lui prouver ma compassion, mais cela me semblait difficile de garder mon sérieux devant l’énergumène qui se roulait par terre en gémissant, se relevait avec les bras tendus vers le ciel, se prenait la tête à deux mains, s’agenouillait encore pour caresser ses pneus, se relavait pour poser sa joue humide le long de sa portière tout en psalmodiant « ma titiiiiiiineeeeeeeeeeeeeuhhh, mais qu’est ce qu’y t’ont féééééééééééééé, ma titiiiiiiineuh »

Oui, je me demandais bien comment j’allais me sortir de là …
Je m’approchais, toussotant d’une discrétion toute calculée près de l’homme abattu :
-« Hum, Hum, Bonjour ! Je m’appelle Samantha Mandie Bulle, je suis la conductrice du Bolide qui se trouve sur votre voiture, et je suis vraiment désolée. Je peux vous demander de vous reculer pour que je puisse essayer de dégager mon pare buffle de votre … (rétroviseur ?)
Je n’eu pas le temps de terminer ma phrase (qui ne passerait jamais dans mon anthologie pour le coup).

Le gars s’était relevé d’un bond d’une souplesse incroyable pour quelqu’un qui était mort de chagrin quelques secondes auparavant, et son volte face impressionnant m’infligea un sursaut de quelques centimètres qu’il dû prendre pour une tentative de diversion.
Plein de fureur, il se mît à bégayer, lâchant sur le même ton un filet de bave façon dogue avenant sur lequel j’essayais de toutes mes forces de ne pas focaliser les yeux grands ouverts.

Je ne regrette pas d’être une fille de taille moyenne, sauf pour deux raisons ; quand je dois aller botter le cul des gros ours sur la banquise qui barrent le passage à mon traîneau le jour de mon mariage, et quand un homme perd toute contenance et hurle sur une fille de taille moyenne, précisément.
C’est alors que mon bras droit, impulsif, obéissant à un instinct, compulsif, lui envoya en pleine tête le nain Simplet, agressif (mais en plastique !)
Loin de s’évanouir sous le coup, il resta debout, le brushing à peine décalé ; je n’éavais même pas réussit à faire tomber le filet de bave qui s’était juste considérablement allongé.
Heureusement, Ultimo qui devait être sortit de sa mission de tentative de désincarcération des voitures arriva juste à temps pour attraper au vol le poing du couineur dans le sien, et le força à s’agenouiller en lui faisant faire une spirale (que je trouvais très belle) avec son bras.
C’était vraiment incroyable ce magnétisme dégagé par Ultimo : on aurait dit Crocodile Dundee en train de mâter un rhinocéros prêt à charger. En tout cas la magie musculaire opéra : et entre deux « ouilles » le chauffeur du petit pot de yaourt se calma et sembla même retrouver sa lucidité.
Les amis d’Ultimo étaient très énervés surtout un grand qui s’appelait Zave et qui voulait absolument prendre l’autre bras du gars à genoux pour voir s’il arriverait à le transformer en toupie humaine.

Il fallait vraiment que tout le monde se calme, et reprendre tout depuis le début du commencement, après la rencontre fortuite des deux voitures.

Je décidais de me lancer (en l’air) la première /
-« Hé bien, je suis vraiment navrée de cette arrivée mouvementée. Je m’appelle Samantha Mel Brooks et je suis styliste en tickets restaurants. »
Un vrombissement de mobylette se fit entendre et m’empêcha de continuer. Au loin un halo pâlichon se dirigeait droit sur nous : le guide Ramon ?

Paix a son Ame Chapitre IV: Après le bruit … l’Ennui ? by Ultimo

Chapitre IV: Après le bruit … l’Ennui ?

La tôle froissée semblait agoniser tranquillement … on pouvait encore entendre des gémissements et des choses tombées et roulées sur l’Asphalte encore tiède de la journée étouffante.
Puis plus rien …

Personne n’ose regarder personne durant un bref instant qui, peut-être dura longtemps – difficile à dire ... je n’ai pas regardé ma montre et pourtant j’Ai pu pratiquement faire le tour de ma vie durant cette fraction de seconde …

Faut dire que ma vie est pas terrible non plus … Ceci explique cela …

Une voix féminine se fait entendre au dehors … n’écoutant que notre courage, Rico, Zav,Chacal, Lolo et moi nous précipitons vers la porte d’entrée afin de voir ce qui se passe.

Seb se lève lentement, semblant n’avoir toujours pas récupérer de ses efforts de l’heure passée et lance un : « - Si elle a touché à ma bagnole … j’la nique !!! J’vais me faire tuer par mon boss si la caisse est pas abîmée ….meerrdddeeeuuuuuhhh !!! »

Laissant Seb sur son état d’âme existentiel du devenir de l’ère industrielle automobile, un vent chaud nous accueille à l’extérieur.

Le calme est revenu … Il fait sombre et la lumière rouge de l’entrée du Bar ne fait que rajouter à l’ambiance sombre et bizarre de la situation.

La Citroën C4 de Seb est intacte … c’est une voiture genre Fiat Panda (je savais même pas que ça existait encore ça … ) qui a morflé ..faut dire qu’elle avait du être mal garée car l’Angle de l’accident semblerait vouloir dire sinon que la susdite pilote (nous supputons puisque nous ne voyons personne encore malgré notre vision de nyctalope – et je n’insulte personne …-) se serait lancée sur cette merde ambulante (j’ai nommé la Fiotte Panda ) à plus de 100 km/heure ! Ce dont nous doutons indubitablement étant donné le virage à 125 degrés qu’il faut prendre pour rentrer sur le Stationnement du dit Bar le bien nommé : « Au bar des Meilleurs ex-copains ».

Légèrement incrustée à la Panda (enfin à ce qu’il en reste ), un gros 4X4 de type Hummer avec un pare buffle presque aussi gros que la défunte Fiotte semble se reposer … après un frugal repas … La Fiotte italienne ressemble étrangement à une excroissance qui aurait été greffée au 4x4 ou bien à une sorte de proie que le Hummer n’Aurait pas fini de mâcher et d’engloutir …faute de temps … ou faute de goût … (enfin je me comprends …) …

La ferraille encore fumante … mes collègues et amis s’approchent prudemment comme si c’était un animal blessé prêt à bondir encore …

Mais le fait de ne trouver personne autour m’inquiète … et je semble être le seul dans ce cas … ou peut-être suis-je encore le seul à posséder encore une bonne partie de mes capacités refléxionnelles non imbibées d’alcool ?

Derrière le Hummer se trouve un mini jardin remplis de Nains de Jardin …justement …
(Mince me dis-je dans mon for intérieur …si j les avais vu avant je les aurai bien écrasés ….juste histoire de …) et là entre Atchoum et Prof, j’aperçois une Jeune femme me semble-t-il légèrement prostrée (oui oui …c’est possible ). Elle ne pleure pas … elle est assise dans l’herbe semblant attendre une quelconque libération …

-« C’est à vous la Voiture Tank qui vient d’anéantir le pot de Yaourt italien ? » dis-je sur un ton détaché et quelque peu jovial afin de dédramatiser la situation (Mon ancienne entreprise me forçait à faire des stages de Coaching et de Leadership psychologique ) et de remonter le moral de la Femme de sexe féminin qui se trouve à mes pieds.
-« Tu trouves ça drôle ? moi pas … décidément ma journée a mal commencé et finit de la même façon … j’en ai vraiment marre !! Tout ça pour suivre un stage de Survie que ma Compagnie m’oblige à faire … » souffle-t-elle d’une voix suave et langoureuse
-« Vous inquiétez pas …votre voiture n’A rien … par contre je peux pas dire la même chose pour l’Autre … mais bon ..c’est pas une grosse perte !
Donc ..si vous venez pour le stage …vous êtes au bon endroit … Moi c’est Ultimo ..je fais partie du stage … On attend encore Ramòn, c’est lui le Guide qui doit nous amener en Haute Montagne … mais si ça se trouve il s’est perdu …. Ça commence bien !! »

J’en profite pour présenter mes collégues et amis qui nous ont finalement encerclés.

Elle ne s’est toujours pas présentée mais personne n’ose faire le premier pas …
On ne sait jamais …si elle a subi un choc traumatique ou autre …

Bref, nous attendons …chacun essaye de regarder autour ..genre je me balade dans les bois, j’admire la nature et les oiseaux (c’est pas facile de faire ça à une heure du mat comme ça de façon naturelle…essayez !!)…afin de ne pas mettre de pression sur le sujet de tous les regards …

Histoire de relaxer l’Atmosphère et de passer à autre chose, je me mets dans l’idée de désincarcérer la Fiotte du pare buffle …je sais pas pourquoi ..j’Ai même pas pensé que ça pouvait être une connerie de toucher à ça …

Et c’est au moment ou je commence à mettre des coups de lattes sur la Fiotte pour la décaler que Jim, l’Homme aux chaussures à glands sort du Bar, suivi par sa conjointe de fait (Marie-Chantal) ainsi que du couple Marie-Jeanne/Richard.

Les 4 semblent pétrifiés le temps d’un instant, comme atteints de paralysie soudain Jim pousse une lamentation :
« -OOooohh Nnnnoooooooooooooooooonnnnnn ma Titiiiiiiiiiiiiine !!!! Qui c’est qu’a fait ça à ma voituuuuuurrreeeeeeee ????? »

Interlude .....by Druzilla

Barbu ou pas rasé ... même combat


C'est un truc dont j'ai horreur sur Mon Homme : la barbiche, la barbichette, la barbouze, la barb-à-trucs, bref : la déco pilleuse sur faciès (il n'y a pas de contrepètrie).
C'est comme ça depuis toujours ... c'est comme les "quinqua" qui commencent à se déplumer sérieusement du dôme et qui se vengent en se nouant en un catogan ridicule les dix derniers vestiges qui leur reste (enfin, l'égout sont dans la nature aussi, des fois ...)
Bref, la première tentative de BB a été recencée un week-end : moment somme toute "pro-peace" aux calins. Il débarque sur le lit en même temps que mon petit dèj, et avec sa moumoute naissante de 24 heures sur les bas joues, il m'embrasse sur le coup, dans le cou...
-"Coucou ma chérie, ça va?"
- "Aië! mais tu piques!" lui hurle-je dans l'oreille au risque de le rendre définitivement sourd d'un tympan "Et puis en plus, t'as fumé! tu pues la cloppe!" (Même le dernier parfum du Beau Gosse (là, il y a une contrepèterie) n'a pas réussit à faire disparaître les relents nausée-à-bonds de la nicotine accrochée aux mailles de son tricot (BB est un frileux et n'a jamais cultivé le look du play-boy).
Là, il semble qu'il cogite : (il vient de râter son numéro de séducteur).
-"J'ai bien .. euh! pas eût le temps de me raser encore!! Je voulais juste te faire un petit bisou"
-"Ouais! Bin, merci la corvée! un bisou puant et piquant! Tiens j'préfère encore embrasser l'cul de ma poêle lisse et bien lavée! Parc'qu'en parlant d'poils (des fois j'ai des de-ces associations d'idées aussi!) si je me les laissais pousser moi, les poils, sur les jambes, sous les bras et autour du maillot, qu'est ce que tu dirais? Hein?"
Devant ma logique implacable, BB tente un ersatz d'attaque :
-"J'ai bien l'droit d'être mal rasé, non? Moi je trouvais que ça m'faisait une vraie gueule d'aventurier. Et puis t'aime bien ça sur les autres ... "
-"Ecoutes, BB. toute façon ça me donne des rougeurs sur la peau, alors c'est simple : pas d'rasage, pas d'..."
Même pas eût le temps de finir, il s'était déjà précipité dans la salle de bain pour s'emparer de son jetable.
Pour un peu j'aurai déclenché la larme fatale! (Enfin, la mienne j'veux dire!)
Allez bons baisers ...
TND

Paix a son Ame Chapitre III : C'est parti … Allez on y va …. On est parti … oui bon …j'arrive ! by Ultimo

Chapitre III : C'est parti … Allez on y va …. On est parti … oui bon …j'arrive !
Le départ …


" Allez vous faire foutre …bande de larves humaines ! " Tel était le sentiment profond de Zav au moment de pénétrer dans la Camionnette bus censée nous amener vers le stage.

Si je devais résumer l'Attente que nous avions eu à subir au sein de ce bar décadent d'une région parisienne en décrépitude manifeste, je la qualifierai de : Longue et Pénible.
Les quatre premiers stagiaires rencontrés avaient été mon premier choc culturel et émotif le plus virulent depuis le départ de ma femme mais ce n'était rien à côté de l'arrivée des autres handicapés de la Vie qui firent irruption quelques 45 minutes plus tard.
Plus tard …. Donc en retard, ce qui n'aidait pas pour qu'ils remontent dans mon estime …. aussi basse soit-elle.
Donc, après quelques échanges d'insultes entre nos 4 premiers collègues et couples - Marie-Jeanne (La Blonde) et Richard (un gars maigre et peu bavard à date mais qui avait l'air chiant pareil) ainsi que Marie-Chantal (La Brune) et Jim (et oui, c'est son vrai nom ! Rigolez pas … on était scié nous aussi ! L'homme aux mocassins à glands qui zozote …en dire plus serait criminel pour l'instant !) - Zav, réussit à décharger sa bile sur les autres retardataires. J'avais réussi à le calmer, en ce qui concernait la Journaliste, afin qu'il ne l'agresse pas tout de suite car elle semblait plus observatrice qu'autre chose pour le moment et qu'il valait mieux rester profil bas tant que l'on ne connaissait pas tout le monde.
Bon, c'est vrai, cela avait mal commencé …. On ne s'était pas montré sous notre meilleur jour mais ils nous avaient cherché aussi …. J'en revenais toujours pas des mocassins à glands de Jim !!! et je vous parle pas du reste …. J'avais pu remarqué que la Journaliste, qui répondait au doux nom hébraïque de Rachel, avait, elle aussi, pu noter le manque total de goût en matière de chaussures ainsi que vestimentaire. Mais je ne m'étendrais pas sur le sujet, je ne suis point spécialiste en ce domaine. Les fautes de goût c'est un peu comme les mauvais conducteurs de 70 ans et plus ….faudrait les abattre à la naissance !

Bref, passons à la suite des évènements, histoire de me défouler et de ne pas engranger toutes cette haine à l'intérieur de mon moi émotionnel, comme dirait mon ex-psychiatre.
Comme d'habitude, mes trois autres amis (Rico, Lolo et Chacal … oui ça fait un peu les neveux de Donald …mais c'est leurs noms) que j'avais réussi à embrigader dans ce "training", arrivèrent en retard …. Chacun rejetant cette faute sur l'Autre et vice et versa.
J'essayais de calmer le jeu finalement (après avoir moi aussi pousser une gueulante …normal quoi …) :
- "Bon …. C'est pas grave, le principal c'est que Chacal ait le Ricard ….. N'oubliez pas les mecs …. Ce qu'il y avait d'écrit sur le dépliant pour le stage : deux des valeurs essentielles à développer ici sera le Dynamisme et la Synergie entre les acteurs du Groupe ….ça commence plutôt moyen …quoique le dynamisme semble là …hein Zav ? même si il est plutôt orienté niveau baffes en ce moment …."
- "Ouais Zav ! …mais évite ça sur les ordis …ils aiment pas ça ! " lui susurre à l'oreille Rico, notre spécialiste en informatique tandis que Chacal, son assistant et néanmoins ami confirme cette méthode assez primitive d'un acquiescement des plus démonstratifs.
- " …eeeuuhhhh Chacal ….. je me fermerai la tronche si j'étais toi …. Car le gars qui a niqué sa carte maîtresse et qu'était pas capable de réinstaller XP ..C'est opas moi !! Hein Jipi c'est vrai ?" répondit Zav …réaffirmant ainsi sa tendance à vouloir avoir toujours le dernier mot …. Même lorsqu'il perd au Trivial Pursuit.
- "…Rhaaa l'Autre !" répond intelligemment Chacal. "C'est même pas de ma faute …. C'était un problème technique …. Le matériel était défectueux" relança Chacal afin d'éviter de rentrer dans les explications.
- "Pffffff … j'vais te défectuositer la tronche moi …tu vas voir" lança subtilement Zav en utilisant la technique propre à notre groupe d'Amis de création d'insultes automatiques en utilisant le dernier mot de l'Autre et en le transformant en verbe afin que cela vire en insulte directe. Bon ça a pas l'air très clair comme ça …mais ça marche …. Vous vous en rendrez compte au fur et à mesure de notre fabuleuse histoire.
- " Moi …en tout cas …j'ai une bonne excuse pour le retard, relance Rico. J'ai du ramener deux ordinateurs portables pour les rapports journaliers à faire durant ce stage auquel tu m'as forcé !!" dit-il en me pointant du doigt.
Mais je ne regarda point le doigt … et me tus. Parfois il vaut mieux ne rien dire et laisser passer le vent (oui Chacal, j'ai bien dit laisser passer et non créer du vent …. Je me comprends). Et je me mis à citer Jean de la Fontaine tel Robert de Niro citant l'Ancien Testament dans Cape Fear :

Le Chêne un jour dit au Roseau : « Vous avez bien sujet d'accuser la nature ;Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ;Le moindre vent, qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête, Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil, Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr. Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir :Je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. - Votre compassion, lui répondit l'arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu'à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le Roseau plie. Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
.
C'est à la fin de ma tirade que je sentis tous les regards posés sur moi …..Un instant, je crus ressentir ce qu'Alexandre Le Grand a du ressentir après toutes ses victoires et conquêtes … mais le pet de Chacal, suivi d'un rot tonitruant, acheva de me ramener à la réalité à la vitesse grand V.
Les Amis sont toujours là pour vous ressaisir, parait-il ….. parfois pas toujours au meilleur moment. En tout cas, cela avait calmé tout le monde pour quelques minutes et chacun essayait de percer le message caché issu de cette fable.
Les trois filles nous regardaient, Rico, Zav, Chacal et moi-même comme si nous étions des extra-terrestres issus de "La soupe au choux " …enfin surtout Chacal …
Les deux gars, imperceptiblement, semblaient reculer prudemment comme si un virus infectieux pouvait, à tout instant, surgir de nos orifices …..buccaux.
J'avais réussi à imposer un certain respect finalement, même si c'était plus une crainte en ce moment …mais au moins une distance s'était établie …..
Pour casser la glace, Chacal conclue sur un rot qui eut comme un effet inverse de transe.
Tout le monde semblait se réveiller. Certains frissonnaient, d'autres allèrent commander quelque chose au bar.
Pour ma part, je me sentais épuisé après ce tour de force et cet "Acting performance" digne de l'Actor Studio et je me commandais un Picon-Bière. Rico et Chacal m'accompagnèrent tandis que Zav réclamait une seconde tartiflette avec un steak en entrée.
Les deux couples Gars01/Blonde ainsi que Gars02/Brune prenait leurs distances avec nous tandis que la Journaliste semblait se rapprocher de nous. Elle sortait un mini calepin de son sac gigantesque et commençait à barbouiller dessus.
Nous n'arrivions pas à voir si elle prenait des notes ou si elles nous dessinaient …..
Le suspens était à son climax lorsque la porte d'entrée claqua. Tout le monde tourna la tête vers cette susnommée porte ….
Mais il faisait sombre ….. les ampoules de l'entrée avaient été retirées ….. - pour donner un coté intime ou par souci d'économie ? ..nous ne le saurons sans doute jamais …quoique si je demandais au tenancier …je devrai avoir une réponse ……. Mais …me dirait-il la vérité ? ou juste n'importe quoi afin de ne plus m'entendre …. La question restait en suspend …- et nous ne décelions qu'une silhouette assez imposante qui semblait chanceler légèrement comme si un roulis s'effectuait sur le palier ….. comme si c'était un vieux loup de mer qui n'avait plus l'habitude de se retrouver sur le "plancher des vaches" (comme ils disent ).
Le Barman, derrière son bar (jusque là tout semble normal), tel Bouddha dans son temple (je dis cela par rapport à son diamètre abdominal plus que pour ses discours philosophiques et/ou humanistes), continuait malgré tout à essuyer un verre de façon énergique tout en fixant l'ombre …. Personne ne parlait.

Le silence régnait …. Finalement le Barman tenta une approche communicative avec la Chose Sombre …..
_" C'est qui qu'est là ? " lança-t-il dans un français presque parfait.
-" …mhmhmhmh..ghrrdoaaddfff …mmmhhh " émis la chose ….
- " Fais gaffe, répondit le Barman en lâchant son verre par terre…j'Ai un fusil à pompe juste en face de moi ! " continua-t-il en tremblant de tous ses membres et en sortant un fusil qui ressemblait plus à une carabine à air comprimé qu'à un fusil à pompe.
- " On va tous crever ! "hurla Gars01 à mocassin qui s'appelait Justin si je me souvenais bien de la liste des stagiaires.
- "Meuhhhh non, dit Zav tout en finissant sa choucroute …. Toi peut-être … mais pas nous …. Hein Rico ?"
Les deux couples du fond s'étaient barricadés derrière les tables tandis que la Journaliste s'était subtilement abritée derrière Zav qui faisait face à la porte …et donc …. À la Chose.
La tension montait ….. le Barman tremblait … Zav mâchait ….et on pouvait entendre les deux femmes du fond pleurer ou pisser …. J'en étais pas sur ….

Finalement, la Chose sembla s'avancer … comme si elle se rendait …on aurait dit qu'elle levait ses bras en signe de soumission …. Et un gros bruit se fit …. La chose semblait se liquéfier sur place ….. elle s'affaissait telle une grosse bouse se dégonflant.
Finalement, prenant mon courage à demain, je m'approchais pour allumer les spots les plus proches.
Et là, la stupeur fut à notre comble … au sol , nous pouvions voir un corps gisant, tel Willem Dafoe dans Platoon alors qu'il est lâchement abandonné dans la jungle vietnamienne et que l'hélicoptère s'en va sans lui !

Au milieu des nombreux sacs de voyage éparpillés autour de lui et d'un énorme sac de Hockey, la forme allongée se redressa lentement :
-"…..ppffff..j'pouvais pas parler …. J'avais mes clefs de voiture dans la bouche …. Fallait que j'amène tout ici, je voulais pas me faire fracture la voiture …c'est celle de la Compagnie …. Vous m'aidez pas là ? ….."
-" Rhaaaaaa le Con !, lança subtilement Chacal.

C'était Seb ….. Seb Lacaille …. Dit Johnny l'entourloupe, alias Email Diamant, alias Yvon Crevé … dit …euuuuhhhh l'Entchoulé.

La forme gigantesque était en fait le sac de Hockey qui surplombait ses épaules ainsi que les 9 sacs de voyage qu'il tenait sur et sous les bras !!!
Nous étions maintenant 10 ….. il en manquait encore quelques uns peut être ….si ils daignaient venir. Nous étions déjà en retard …..

J'avais hâte de partir.C'est à ce moment là qu'un bruit de tôle froissée se fit entendre dehors ……

Paix à son âme Chapitre II by Lolita

Chapitre II : La journaliste / L'ajout analyste

Enragée,je sortais du bureau de cet empafé de patron…n ayant pas voulu lui donner un aperçu de mon talent sous le bureau,il m envoyait couvrir un événement sordide.
Plutôt calée dans la rubrique beauté et séduction, me voila descendue dans les bas fond de l'espèce humaine à expliquer pourquoi une poignée d hommes se mettent en situation périlleuse (à l époque du confort et de la haute technologie…j imagine le profil mental de ces pov gars).
Et tout ça…tout ça pour un type qui doit prendre un malin plaisir à m imaginer dans cette
galère, histoire d’oublier sa propre frustration.
Si les conditions physiques ne promettaient pas d être rudes …j aurais pu me distraire avec cette bande d’abrutis ;presque même faire une étude comportementale avec la concentration d’écervelés au mètre carré ;mais pire que ça ma french manucure de la veille allait souffrir ! Non ,vraiment il allait trop loin !
Par-dessus le marché ,une heure à peine pour préparer ma valise,pas besoin de vous dire que j'ai du troquer mon dernier tailleur de chez CHANEL ( qui me fait une descente de reins à ravir au passage !) contre un défilé de survêtements. Inutile de préciser que la dedans je ne ressemblais a rien…quoique non…un peu moins féminin que le tailleur mais ma fraîcheur n'en souffrait pas. La trousse de toilette allégée mais suffisamment équipée pour l hygiène…j 'écartais tout le superflu pour ne pas me surcharger. A quoi bon me torturer ainsi l esprit ?

Dénudée, c'est ainsi que je me sentais sans mes bijoux ,mon brushing et mon maquillage,je me raisonnais en replaçant les choses dans leur contexte…j allias être parachutée dans une troupe de personnes dont le QI ne doit pas dépasser celui d un enfant de 4 ans à eux tous réunis et donc aucun scrupule à me présenter dans mon plus simple appareil.
Déjà le taxi s impatientait en bas de l immeuble, un bref coup d oeil sur l appartement que je désertais ,je dévalais ensuite l escalier et m engouffrais dans la voiture.


J indiquais l adresse de la destination au chauffeur et je la découvrais en même temps…le
rendez vous avec le troupeau de bestioles était fixé dans un bar.

Le rad était à la hauteur de l imagination que l on pouvait s en faire selon la localité.
Minable est le terme qui pouvait illustrer le tout, la décoration s en tenait à quelques ombres debout ou avachies au bar,rien n avait l air vivant la dedans tel un tableau qui avait vieilli dans un grenier ;scrutant les quelques visages que contenait cette poubelles à alcooliques,il fallait que je retrouve les abrutis que j accompagnais.
J étais en retard mais ,rassurée je les trouvais encore là…et il n y avait pas de meilleurs
casting possible :de loin j apercevais une blonde pas trop mal foutue certes mais qu il faudrait relooker avant de lui donner la mention acceptable .
Elle était flanquée d une fille qui n inspire rien sauf du dégoût .Les superlatifs pour la décrire auraient été plus agressifs que des injures balancées à une prostituée des bas quartiers sur le tard…

Les « restes » n étaient que des hommes ….insignifiants pour la plupart. Tandis que je m approchais d eux ,je les détaillais et il a fallu que je me morde l intérieur de la bouche pour ne pas rire aux éclats en découvrant la paire de mocassins que l un d eux portait…il croyait qu non se rendait à un bal populaire ou quoi ? Il faisait face à un gars qui, lui, en revanche avait l air de porter toute la misère du monde sur ses épaules. Le dos large tel celui des types qui traînent dans les salles de musculation pour racoler les gonzesses à tour de biceps ;je ne découvrais que son profil ,l œil tombant comme un chien malheureux. Le corps sculpté rehaussé de la tête du clown triste…ça faisait une drôle d association !

Je m approcha d eux et me plantais là en attendant le silence de leur part afin de me
présenter… « RACHEL » du magazine « TOUT SAVOIR ».
Mon annonce est tombée comme une gifle donnée sur des joues bien rondes avec la main
Humide. Ils ignoraient ma présence , et je sentais l excitation monter en eux comme


Des gamins qui vont donner une représentation à l école …ça promettait d être sympa …
J'allais avoir une flopée de serviteurs à mes pieds pour la semaine. Enfin ,la je généralise mais je dois noter que le clown triste est resté dans sa torpeur ,impassible et l air blasé à croire qu il était venu par hasard ou qu on l avait ramassé au bord de la route et qu il était venu car sans autre but bien précis dans sa vie.
Je ne connaissais pas le programme de cette semaine et je cherchais l information auprès de la blonde et de ses congénères quand un retardataire fit surface : plutôt beau mâle ,il avançait d un pas assuré proche de celui du macho,la paire de jeans qu il portait laissait deviner de jolies formes pour un homme si vous voyez ce que je veux dire…..dit autrement ça donne…un bon cul bien dodu (non mais… vous aviez cru quoi !quoique de ce côté la bosse était prometteuse…).
Il arborait une sourire qu on aurait pas dissimuler derrière une banane ;les dents bien rangée comme un rang militaire et si reluisantes qu elles illuminaient la pièce !Il devait suivre les conseils prodigués dans mes articles celui là ; les cheveux un peu désorganisés ce qui lui donnait un petit style pas trop guindé, les yeux si noirs qu ils contrastaient malgré tout avec son teint pourtant halé. Seule faute de goût , sa chemise aurait pu en accueillir deux comme lui et dissimulait le dessein de ses pectoraux ( ou c est sa bedaine qu il voulait cacher ?).
Son parfum était en adéquation avec l image qu il dégageait , et ce parfum je le reconnaîtrais parmi des centaines…le MALE de JP GAUTIER .Il avait gagné un point ,faut dire que je ne suis pas très exigeante en ce qui concerne la viande masculine à consommer…il faut juste qu il sente bon ,qu il soit appétissant à l idée de parcourir son corps de mes lèvres…qu il ait l air de prendre son temps pour me faire visiter les méandres de l extase .Mais surtout aucun besoin de mesurer son intellect ….je ne leur demande pas de me faire la conversation en plus !Sinon je crois que j aurais le temps d oublier comment le sexe fonctionne sil devait cumuler l intelligence avec le physique !

Sans attaches , telle est ma conception de la vie jusque la :le chapitre enfant n étant pas a l
ordre de mes priorités je n allais pas m encombrer d un homme !Seul le géniteur de mes enfants aura droit à toutes mes attentions mais cette espèce est en voie de disparition….
Voila comme je suis !un mâle qui titille ma libido et j ai oublié le reste du troupeau qui déjà s'entasse dans la camionnette prévue pour nous déposer en pleine cambrousse…

Paix à son Ame Chapitre I by Ultimo

Chapitre I : La Tente/ L’attente

23 :40 …et toujours personne. Le rendez-vous pour cette semaine de « Survie en Montagne » avait été prévu a 21 :30 et toujours personne. Ca commençait bien ………
Si il y a une chose(et y en a d’autres !!!) que je n’aime pas dans cette foutue vie c’est bien attendre. Car c’est vraiment pas bien d’attendre tout seul comme un con dans un bar avec des abrutis autour de toi qui te harcèlent de questions auxquelles tu n’as pas envie de répondre et de personnes de sexe féminin qui cherchent à se faire payer un verre alors que tu viens d’économiser un mois de salaire pour pouvoir faire cette excursion de merde afin de pouvoir changer de job et d’être accepté dans «La Horde Sauvage », Compagnie en Import/Export qui te permet de voyager dans des pays risqués tout en travaillant et en pouvant te défendre au cas où.
Fatigué de la vie urbaine et des larves humaines qui m’entouraient au travail, j’avais décidé ce tournant dans ma bien pauvre existence.
Ma femme m’avait quitté pour un vendeur d’électroménagers ! Le comble pour moi qui avait décidé de radier tout ce qui était lave-vaisselle, laveuse, etc. …J’en étais devenu allergique …..si je devais m’en servir – ce que je faisais le moins souvent possible- j’utilisais des gants comme pour aller dans le four ….ou des torchons -. Et je me recherchais un poêle à bois … fini la technologie de merde !!!
Mes deux enfants (Chapi et Chapo 8 et 12 ans) étaient partis avec leur mère et refusaient de me parler pour l’instant, car mon ex-femme leur avait racontés une quelconque affabulation sur mon appartenance à une secte suite à mon changement radical d’orientation de carrière.
Mais j’étais blasé ….personne ne voulait me voir …qu’est ce que je pouvais y faire ? Mon éducation m’interdisait de les acheter au moyen de cadeaux afin de récupérer leur amour ou juste le respect pour leur père ….. Je leur écrivais de temps en temps en sachant pertinemment que leur mère devait vérifier avant que je ne les endoctrinai pas vers mon « délire névrotique à tendance schizophrène post-trentaine » comme mon ex-femme aimait me le susurrer à l’oreille.
Mais je n’en avais cure ! Que m’importe le regard des autres tandis que le mien est aveuglé par l’incompétence et l’irrespect des blaireaux qui m’entouraient …

J’étais décidé à prendre le virage nécessaire sur la Route de ma Vie ….il était tant que je réagisse et que j’agisse comme l’Homme que j’étais ! Fini les mornes habitudes et autres faiblesses qui vous pourrissent de l’intérieur petit à petit. Adieu les meetings hebdomadaires ou l’on fait semblant d’écouter et ou les autres font semblant de parler et font semblant de croire que c’est intéressant. Plus besoin de faire semblant de faire semblant ! Il faut vivre et s’affirmer ! Taper du poing sur la table quand il le faut ! Foutre des baffes si c’est nécessaire et même si cela ne l’est pas parfois. Fini les frustrations incessantes et les ulcères à répétitions … J’étais prêt à prendre ma Vie et à la diriger …. À respirer au maximum.
Au moment ou j’inspirai profondément afin de lier le Geste à la Pensée, je reçois un énorme choc dans le dos comme si un éléphant en rut venait de me charger !
« -Alors mon p’tit gars !!!! Faut toujours être sur ses gardes … » dit Zav, un personnage rocambolesque que j’avais rencontré à une des réunions pour ce stage. Le choc en tant que tel ne m’avait pas fait grand chose …à peine surpris … c’était plus le fait de me faire interpeller P’tit gars qui m’avait offusqué quelque peu. On reste modeste mais je ne pense pas faire partie de la catégorie P’tit gars….
Zav souriait béatement, fier de son coup, comme le Grand enfant qu’il semblait être. Toujours prêt à déconner et à faire chier son voisin, il ne m’était pas antipathique aux premiers abords …..juste un peu rustre peut-être mais cela pouvait cacher autre chose….
On a tous ses petits jardins secrets. En l’occurrence pour Zav, ça devait plutôt ressembler à une Cour à Scrape (là ou on trouve les pieces automobiles sur les épaves pour les non-Québécois).
Il était grand et costaud et même si j’étais plus petit que lui, je n’étais quand même pas un p’tit gars. J’ai l’air d’insister sur ce fait et vous allez penser que je suis pointilleux mais il faut bien expliquer les choses dès le début afin de ne pas perdre le fil par la suite. Et les détails sont importants ! Lisez bien tout, il se peut que je fasse une interrogation à la fin afin de voir qui a suivi et qui à sauter des pages …. On ne me la fait pas à moi !!!
Bon trêve de bavardage et revenons aux faits qui nous intéressent.
« -Salut Le Gnome », dis-je, histoire de tout de suite retrouver un peu de ma hauteur et d’avoir le temps de trouver quelque chose d’un peu plus percutant. « -Tu t’es perdu en route ? T’as pas vu les petites pierres blanches par terre qui montraient le chemin ? »
« -Hein ? Quelles pierres blanches ? …. Non, j’ai rien vu. T’as pas eu le coup de fil de l’équipe ? ils ont décalé l’horaire hier …c’est à 23 :45 le rendez-vous !!! T’es là depuis 9 :30 ???… T’es motivé mon gars !!! »
« -Ecoute …. Un …non, j’étais pas au courant ….mon téléphone chie depuis 4 jours ; Deux …qu’est ce que ça peut te foutre! ; et Trois arrête de dire gars ou p’tit gars …. J’ai un nom et tu peux le dire…. »
« - Ok ….Ultimo …Reste Cool …faut pas s’énerver pour ça …. Moi j’chui bien content de venir avec vous tous …je sens qu’on va bien rigoler ! Je parie qu’on va en voir pleurer ou chier dans leur froc …. Arffff !! »
« - Ouais, dis-je sceptique. Disons que c’est pas que pour ça que je suis venu aussi …. ça me tente pas plus que ça de voir du monde chialer ou chier …..mais bon … on est supposé être combien à venir finalement ? on avait parlé de 16 personnes non ?»
« - Tu peux être sûr qu’on sera moins …. Y en a toujours qui se dégonflent avant et qui ratent le rendez-vous de départ ….comme par hasard …. »
« -Et toi Zav ? Tu l’as fait souvent cet entraînement ? »
« -Celui-là ? …Non première fois mais j’en ai fait plein d’autres avant et je peux te dire qu’on se marre bien …… »
Je pressentais que cette semaine risquait d’être la semaine la plus longue de ma vie et que, finalement, je ne sais pas si j’allais me « marrer » tant que ça pour citer mon collègue Zav ….
Histoire de corroborer cette pensée fugace, un groupe de 4 personnes arriva au même moment pour anéantir notre discussion philosophique de la Société en devenir.
« - On arrive ! … Nous voilà ! … » hurle un des gars du troupeau.
- T’es obligé de gueuler comme un putois ! Y a du monde qui dort sûrement …et puis quand on arrive en retard on essaye de pas se faire remarquer ! rétorque subtilement Zav.
- Ouais ! lançais-je re-subtilement ; D’autant plus que vous êtes en retard …. Un rapide regard circulaire sur cette bande de blaireaux permet à mes neurones d’analyser la situation : « C’est quoi ces tenues de bouffons ? Vous vous croyez au Cirque Pinder ? et puis on va pas à un défilé de mode non plus … Je vous signale que c’est supposé être un camp de survie …. Regarde moi ça !!! L’autre il a mis ses mocassins avec les glands dessus !!!!!!!!!!!!! »
- Ben ….c’est si on sort le soir ? dit-il innocemment ….
- Pour sortir le soir ? Tu te prends pour John Travolta au Club Med mon pauvre ! Ya aucune raison de sortir le soir vu qu’on sera en montagne dans la forêt !!! Mais quelle bande de burnes !!! C'est une blague tu crois ? Y aune caméra cachée quelque part ? …pffffffffff j’en reviens pas ……
- Ahahahahaha ! souligne Zav. T’en fais pas …j’t’avais dit qu’on allait rigoler …..avec eux on est bien parti …mais bon c’est sur qu’ils vont nous retarder ou nous faire chier …. Au pire on les jettera de l’une des falaises !
C’est alors que les trois autres – que l’on avait ignoré jusqu’à présent …faute de réaction - faute de leur face de pet – se mirent à réagir soudainement telle la petite souris de laboratoire à qui on a enfoncé une diode dans l’anus et que l’on branche la prise de courant sur le 220 volts à 40 ampères durant 15 secondes. Je ne peux retransmettre toutes les informations qui s’échappèrent des orifices leur servant de bouches tellement l’information fut vulgaire, incohérente et sans aucune valeur linguistique, sémiotique voire marxiste-léniniste. Mais je peux tenter de résumer en adaptant et en traduisant en langage châtié et grammaticalement correct …du moins pour des personnes ayant fait un minimum d’études supérieures.
Je cite : Fille 001 (Blonde pas trop mal mais a l’air chiante) : « Comment vous nous parlez ? Pour qui vous prenez vous ? On se fait agresser dès notre arrivée ! C'est inexcusable …on va se plaindre en haut lieu !»
Zav : « Ça tombe bien on va à la Montagne !»
Fille 002 (Brune pas trop mal avec forte poitrine et fortes hanches … a l’air très chiante) : « Pauvres Mecs ! Vous ne connaissez rien à la Mode ! Moi je travaille dedans et je sais de quoi je parle alors fermez vos grandes gueules avec votre look de ploucs ! »
Moi : « Hé oh …du calme la Grosse …J’ai rien dit moi ! »
Gars 002 : « Oui … Elle a raison Marie Chantal ! Vous z’y connaissez rien (Note du traducteur : Le gars numéro 2 zozote un peu …ce ne sont pas des fautes de mon cru … voilà …c’est tout …. Sinon ça va ? …pas trop chaud ?) En plus on ne sait jamais ….si on rencontre du monde faut toujours être à zon avantage et avoir plusieurs tenues vestimentaires zelon les conditions …. C’est indispenzable pour que la Société reste civilisé !"
Zav : « Non mais je rêve ! C’est quoi ces bouffons de l’espace qui se prennent pour des Didier Saint-Laurent ! J’ai jamais vu ça ! Incroyable ! Des enfants de mouette en puissance !Les émissions de Jacques Martin sont des chefs d’œuvre à coté ! J’vais lui faire manger ses glands moi…ça va être vite vu !
On peut dire que le ton était lancé. Après à peine 15 minutes de mise en contact de nos phéromones respectives et des réactions que l’on peut considérer comme hostiles venaient de s’établir. Ces substances chimiques excrétées avaient magnifiquement joué leur rôle et avaient entraînées une réponse particulièrement spécifique de la part des congénères (ne cherchez pas de jeu de mot ou autre subtilité langagière …c’était ma phase : La biologie : Humains/Animaux – Même combat ) qui la reçurent.
Cette semaine allait vraiment être longue …

Dans les starting-blocks by Druzilla

Oui, comme un certain grand cru de vin, la Druzilla nouvelle est arrivée!

Bon, alors, qu'est ce qu'il y a de nouveau, vous allez me demander! (si si je vous connais bien !).
Et bien, The New Druzilla marche enfin sans l'ombrageante Miss Debility Jane, qui elle même n'est plus hantée par son Cher Ubin, définitivement mis au placard (du fond, étagère de gauche, cinquième rayonnage, (au cas où)); une ère (aire) de lumière vient de me nimber (si ça s'dit!). Adieu morosité, vive les coups de folie douce ... les grains de "qu'à fait" Biz Boy mon BB ...
Oui, j'ai envie de m'essayer à vous retracer par bribes, les traces laissées ici et là par 17 ans de vie commune avec Bad Banana Biz Boy dit BB.

Je préviens par avance mon bad-nanas-and-loulous-club : ce n'est ni forcément du vécu ni tout au temps du vieux cul. Mais ça pourrait ou aurait pu l'être tout ô si bien!
Allez je me concentre! (Ha oui! je vais essayer aussi d'éviter tout les mots commençant par "con" ) donc, je me re-centre et vous prie (ô grand Saint Gulier) de patienter pour le début du commencement du démarrage de départ...



TheNewDruzilla, Dans les starting-blocs

Bon ben voilà ..allez c'est parti ... on y va ...allez ...

Etant donné que Over-Blog est une daube incommensurable qui plante ou qui dit que c'est occupé ...ou qu'il est parti aux sanitaires ...et j'en passe ...

On va tâcher de retranscrire tout ce qui avait été écrit dessus ici afin de tenter de poursuivre nos essais sur le passage de l'enfance à l'adolescence , d'ou vient le vent, du comment , du pourquoi, du parce que et que sais-je encore ...

alors voilà ... on va se défouler encore un peu !!!

Allez .... comme dit notre Kurtz El Direktorrrr ....